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Tribune de Sociologie
politique Forum of Political Anthropology Eros Turannos
an ex-King in New-York 2011 New-York Dominique Strauss-Kahn Nafissatou
Diallo Jeune Femme Immigrée
Domestique Hyperbourgeoisie Mondialisation
Classe médiatique Droit américain du mensonge
déconcertant Patrons orphelins de DSK France
Elections présidentielles Eros Turannos Platon
La République Politique.
Dernière intervention le 28 octobre 2011 (Voir
Suites... en bleu
sous les images). Depuis le 23 Mai 2011 une suite de
chroniques d'abord indexées à Retour du peuple
et s'y intégrant pour le moins par antiphrase.
τύραννος
si je prends avec
piété ce mot de sa langue, c'est que depuis
trois mille ans j'aime la Grèce à la folie
JACKY
REAULT
Eros
turannos
ou
Un
(ex?) roi à New-York
à l'âge de la
mondialisation du "droit"?
Les nouveaux
jumeaux
new-yorkais de
la
mondialisation
hystérisée re
problématisent
dans
l'hétéronomie
les élections
présidentielles
en France
|
Urgent
Elections
Anne
Réault
Paris
2002,
dessin
sur
enveloppe
électorale. |
Dix ans après les Twins
towers
(voir
ci-contre notre essai de
2001,
Apocalypse à Manhattan)
deux icones vivantes des
sociétés de la
mondialisation
engendrées par la même
scène encore centrale,
New-York,
reproblématisent les
élections
présidentielles
françaises de 2012
|
En
guise d'introduction de
la conjoncture, rendue
nécessaire par l'hystérisation
du spectacle du monde
23 mai 2011
La formule du
retour
des peuples, - dans
le monde en résistible
mondialisation, -
et contradictoirement,
depuis 2008, en
démondialisation
(Jacques Sapir) où les
contradictions du nouvel
ordre de la puissance
globalisante commencent
confusément mais
réellement à se frayer
des expressions
politiques dans
l'univers pourtant si
artificialisé et épuré
des media financiers et
de la post-politique
monopolisée par les
partis du consensus
euromondial -, tend à
être avancée ici et là,
dans des livres ou dans
la presse (Philosophie
Magazine Février 2011,
Le Monde du 25 mai, sur
l'électorat du PS du 31
mai sur la nouvelle
"rigueur " en Europe,
etc. ) comme leurre ou
alibi.
Des
twins towers
babéliennes du 11
septembre 2001, déjà
anniversaires du 11
septembre 1973 à
Valparaiso du Chili,
au mondialisateur très
actuel, Dominique
Strauss-Kahn versus la
femme de ménage
Nafissatou Diallo,*
par Le
miracle grec à
l'encan des
mondialisateurs, les
élections
présidentielles
françaises se
dérouleront à l'ombre
d'icones planétaires,
toujours jumelles, de la
mondialisation toujours
plus transparente à son
décodage par les peuples
: Seule bonne nouvelle !
Il
est vrai que nous sommes
à la veille d'une
échéance électorale qui
reste capitale malgré sa
si stupide édulcoration
par le quinquennat,
l'élection
présidentielles
française au suffrage
universel direct, qui
continue d'avoir le sens
d'un anachronisme
salvateur, grâce au
génie instituant
héroïquement à
contr'histoire, de
Charles de Gaulle. Il
est non moins
fondamental qu'elle va
se dérouler sur fond de
la grande crise
systémique,
économique, sociale et,
de plus en plus
politique, de la
mondialisation, de
facto
crise de recentrage
planétaire (Braudel)
donc nécessairement
crise de l'esprit. La
conjoncture immédiate
des théâtres de scène
par lesquels les media
mondialisés tendent à
faire écran au réel, ne
risque pas d'atténuer la
tendance et cela ne
pourra pas être traité
en épiphénomène. Nous
sommes immergés
nolens volens dans
la triviale série
américaine en
life, ce
sidérant sociodrame où
nous ne sommes capables
de discerner de clair,
outre l'ubris
d'une classe
mondialiste, plus que
celle d'un seul homme,
comme hors sol, que la
radicale mais dépassable
hétéronomie des peuples.
Ne venons nous pas de
vivre à New-York
encore centre du monde,
et, par l'œil du
cyclope, dans nos
propres domiciles,
l'évanouissement en
hyper-spectacle
(Guy Debord), de ce qui
a manqué de peu d'être
la non moins sidérante
candidature à la tête de
la nation du printemps
1789, du représentant
gros comme une maison
à Manhattan, de l'hyperbourgeoisie
mondiale, quoique
culturellement
américaine,
fonctionnellement
mondialisateur en chef,
proposé par Nicolas
Sarkozy aux maîtres
américains du FMI,
présenté jusqu'au 23 mai
comme candidat quasi élu
de ce qui s'avance
encore, sans rire, comme
la Gauche. Femme Jeune
immigrée, qui plus
est noire
et précaire, l'antagonique
de l'ex héros a peu de
chances de subsister
devant sa face. Mais
sur les ruines du
moralisme postural par
lequel la Gauche a
camouflé son abandon des
peuples, la planète
entière pourra t elle
voir autre chose qu'une
icone ?
Les femmes de ménage de
New-York, brisant, une
fois n’est pas coutume,
les barrières de
l’univers médiatisé, se
sont chargé le 6 juin de
le souligner. Coupable
ou pas
cette double
iconisation, spécifique
d'une sémiologie de la
mondialisation et
dix après les
Twins towers de
Manhattan est
indépendante du verdict.
Elle s'inscrit dans les
positions de chacun dans
les rapports sociaux de
la mondialisation
reposant sur les bases
purement structurelles
aussi lisible que le
face à face de la
financiarisation
mondialisée du monde et
de la patrie du Miracle
grec, notre mère
symbolique à l'horizon
d'un nouvel esclavage
pour dettes et d'un
possible rapt du
Parthénon par un trader
?
Dire d'abord très
clairement, concernant
la scène New-yorkaise,
que nous ne nous sommes
pas réjoui, bien au
contraire, de voir un
homme qui,
nolens volens,
représentait aussi la
France et nous même, y
compris comme homme (vir),
donné à la planète
entière en spectacle
sadique de la justice
médiévale des Etats Unis
d'Amérique, tellement
engluée entre les média
de l'hyperspectacle
financiarisé, le
puritanisme hypocrite,
et le monde de l'argent.
Nous ne lui souhaitons,
quoique sans illusion,
ni pour lui ni pour la
plaignante, qu'une
justice ordinaire, si
ces mots ont ici un
sens. Quoique, s'il est
coupable d'un peu plus
que de la sexualité
brutalement machiste qui
lui est attribué dans sa
vie française ordinaire,
il ne serait pas
possible de ne pas
questionner
anthropologiquement, le
rapport entre l'hyperpuissance,
financière, culturelle
et médiatique qui s'est
coulé dans son contrat
conjugal, et ce qui
s'avérerait le privilège
d'une complaisance de
classe à l'hyper
aliénation vaguement
esclavagiste aux
pulsions inséparablement
ici agressives et
sexuelles.. Mais cette
question ne deviendrait
légitime qu'après un
traitement judiciaire
crédible. Nous en
resterons là. Seul
l'homme politique à la
fois français et
mondial, nous retiendra
ici; sachant,
cependant qu'il ne peut
être défini, de par la
double position de
pouvoir, politico
financier pour l'un,
économico-médiatique
pour l'autre,
indépendamment de son
alliance, dans le sens
disons florentin du
terme, avec Anne
Sinclair et donc son
lignage. Celle-ci
n'intervient cependant
ici que pour l'extrême
faveur sondago-médiatique
(quasi pléonasme), que
cette alliance a induit
dans le champ politique
français au profit du
programmé candidat à la
présidence de la
république, les deux
intéressés ayant fait de
surcroît de cette
alliance un spectacle
public.Lire
en annexe de ce texte
Dominique Strauss-Kahn
dans la mondialisation
et parmi les
mondialisateurs de la
France (7 juin 2011)
On
va nous faire et nous
refaire d'autres
injections en urgence de
peuple et de populaire
phatique, la langue
est si complaisante
quand l'honneur n'est
plus là. Aucun des
médiateurs, voire
collègues universitaires
bien branchés qui
s'avancent déjà dans ce
sens ne daigne et
sans doute ne daignera
se rappeler qu'il nous a
lu, .. et enfoui, alors
que ce fichier et
ces textes, sont
installés en page 1,
disons de Google,
et le plus souvent en
première ligne depuis
près de six ans. Nous
avons avancé le
syntagme "Retour des
peuples ?" au colloque
du Lestamp ea Université
de Nantes,
Les sociétés de la
mondialisation
en 2004, et
radicalisons sur ce site
web des écritures
partielles en 2005 et
2009 (ci-dessous)
quoique sur une
réflexion de long terme
ponctuée dans des
textes édités dès les
années 1980, celles de
la déréliction
tendancielle des peuples
broyés par la
mondialisation et
abandonnés par leurs
pseudo "élites". Le
maintien d'un suffrage
universel (pourtant si
ridiculisé par
l'annulation des "Non"
et la convergence du
pseudo bipartisme), n'a
permis au peuple
politique que de
balancer entre l'offre
protestataire
national-borderline qui
a succédé à feu le
communisme et qui
civilisée par
l'expérience pourrait
changer la donne,
l'abstention indurée, ou
le zapping électoral de
lourdes minorités
mobiles (les rurbains).
S'il fallait mieux
définir que par ce
vocable imposteur d'élites,
ce serait par leur
prétention longtemps
latente, ainsi chez
certains auteurs des
Lieux de mémoire, et
toujours plus ouverte
(P. Rosanvallon, J
Attali, A. Minc) d'un
pouvoir de petit nombre,
de pseudos experts
légitimés par un racisme
anti-peuple -(français).
Le véritable antonyme de
démocratie, (il y
a urgence à réinterroger
l'héritage grec
fondateur), est
oligarchie.
L'oligarchie
mondialisatrice est
structurellement
financière quoique
redoublée par une
oligarchie médiatico-culturelle,
les classes parlantes,
que selon la formule de
Jacques Bertin nous
avançons dès 2003 (JR,
Entre altermondialisme
et antimondialisme...),
une oligarchie d'emprise
politique de l'homosexualisme
que pressentait Guy Bois
dès 2003 et dont
l'immense Pierre
Legendre nous a donné le
concept, et
in fine
oligarchie politique
devenue le
bas de l'échelle
en
expertise voire
en pouvoir effectif.
C'est à un niveau
planétaire, différencié
cependant par l'inégale
résistance des volants
d'humanisation
civilisationnels (voir
l'analyse Jaurésienne du
commun évoquée
dans un bref essai (J
Deniot, J Réault, sur ce
site), notamment les
religions universelles,
les civilisations
(Braudel) ou les
traditions
philosophiques ou
Etatiques sublimées, et
certains Eros nationaux
résistants sur un fond
anthropologique
universel, que ces
oligarchies convergent,
comme elles le
font dans la forme
idéaltypique de l'ainsi
nommé par elles, Art
contemporain en ce
qu'il s'affirme comme
inversion nihiliste de
la beauté, pour imposer
leur monopole du bien
penser et de l'agir
unique jusque dans
l'intimité des formes de
vie et du déni des
limites
(P. Legendre, A Supiot),
dans la manipulation de
(la reproduction de) la
vie. Terrifiante
nouveauté historique que
ce "nouveau
totalitarisme" qui en
est désormais (ainsi
l'idéologie nihiliste
des "genres" optionnels*),
au seuil dépassé de
l'intrusion dans les
manuels pour enfants des
écoles (Sciences
de la Vie et de la Terre
Classes de première,
Belin Nathan Bordas).
Ainsi, encore réduite au
statut d'opinion
éclairée, mais faisant
son chemin la
banalisation des deux
concepts candidats à la
raison pratique, et déjà
reliés par le nazisme,
la fétichisation raciale
des gènes,
l'intervention sans
autres limites que la
solvabilité marchande du
caprice individuel, sur
le vivant humain et la
viande humaine des sous
produits de
l'avortement,
l'eugénisme et
l'euthanasie.*
Cornelius
Castoriadis
(enregistrement oral F
Culture 30 mai 2011)
prête à Léon Trotski
près de sa fin, et
brièvement lucide sur le
totalitarisme, le mot
suivant : Si Louis
XIV pouvait dire l'Etat
c'est moi, Staline dit
la société c'est moi.
On peut désormais sans
emphase compléter la
seconde formule
antagonique de la
première qui postulait
encore une
transcendance, cette
horreur des postmodernes
: les oligarchies de la
nébuleuse du capital
financier peuvent
désormais avancer, ce
que font leurs
idéologues médiateurs
ou social
scientists : l'humanité,
-en tous sens-, c'est
nous. Ce n'est que
nous ! En l'occurrence
on ne vise ici rien
d'autre que
l'idéologisation de
toute pratique humaine
dans l'esprit du seul
mouvement de la valeur
d'échange, ayant rejeté
toute qualité et toute
ascendance et portée par
des aveugles pour ne pas
se rendre compte qu'ils
parlent en l'occurrence
de nulle-part. Leurs
verbalisations qui ne
sont plus des paroles,
sont pourtant des
effectives réalisations,
- ainsi la vague
californienne de l'homosexualisme
(P Legrendre)
envahissant le droit et
les Etats mêmes,
signature totalitaire
par excellence, - celle
du prophétique
processus sans sujet
althussérien et celle de
la consternante formule,
quant elle est prise aux
mots par la sociologie
actuelle à l'avant-garde
ici de la mondialisation
et en rupture radicale
avec la normativité
durkheimienne, de ne
considérer, (par posture
et non
substantiellement), les
"faits sociaux" qu'en
"choses sociales". La
stupéfiante sortie de
Mister Berger porte
parole de l'homosexualisme
caviar dans les media
français, un des maîtres
du Quotidien Le Monde,
"Il n'y a pas de
différence entre vendre
sa force de travail pour
le salarié, et vendre
son ventre pour une
femme", illustre jusqu'à
l'hystérisation que la
chosification de
l'humain n'est plus une
phrase dénonciatrice
mais un processus réel
doublé de politiques
qu'illustrent de façon
tout aussi terrifiante
la réalisation douce, en
occident (?) du
programme nazi, ,
expérimentation
"scientifique" sur la
chair humaine de
l'embryon, moins protégé
désormais que les
animaux de laboratoire,
euthanasie, eugénisme.
L'injonction
mondialiste, dans le
registre, si l'on peut
dire, de l'esprit, se
résume en une
chosification réalisée,
à ne devoir plus, pour
ceux qui ont accès aux
scènes médiatiques
monopolisées, s'adresser,
(si l'on ose cette
nouvelle aporie),
qu'à des
choses sociales
réalisées, ou si l'on
préfère des hommes
chosifiés, non plus à
des hommes peuplés
(C Salmon
Verbicide) ou à des
peuples, forme empirique
de leur subjectivation
collective.
La grande
braderie des peuples,
des nations, et du
sens même des mots,
au creux des
sinistres eigthies
axée sur un si
symbolique 1984,
n'était pourtant pas
encore celle de
l'humanisation même,
seulement celle des
acquis civilisationnels
du mouvement ouvriers et
de la souveraineté du
peuple. Mais la
dialectique historique
ne se résume pas
seulement en défaites où
se complait le
catastrophisme de
l'impuissance. Les
années 1990 ont
lentement ré-imposée,
succédant à
l'obsolescence des ex
classes constituées
en sujets de
l'histoire, la
nécessité
anthropologique et
historique de la forme
peuple, comme seule
modalité civilisée de
résistance à la
grande déculturation
(Renaud Camus, si bien
ciblé sauf dans sa
terreur du grand nombre
qu'il ne perçoit que
comme
masse). Les
mobilisations non de
masses mais de de
modalisations du peuple
conscientes et
finalement durables, ce
furent et c'est toujours
plus un constituant bien
réel de la mémoire
politique vivante (il en
reste une), au fil de
dates bien
inscrites, à l'instar de
la grande Ecole de la
République, dans
la conscience politique
qui perdure sous l'écume
de surface des
opinions :
- En France 1992, quasi
Non à la prison
monétariste et
malthusienne de
Maastricht, 1993,
défaite historique de la
gauche euromondialisée
de 1983-4, tendance 2°
Gauche,
différentialiste, id
est - déjà -,
inégalitaire, 1995,
révolte des classes
moyennes salariées
relayant la classe
ouvrière historique
achevée mais recyclée
(Voir notre Les
ouvriers de la classe au
peuple), 2002,
implosion du pseudo
bipartisme, éviction des
socialistes du 2° tour
des Présidentielles,
2005,
Non massif au
référendum européen
l'alignement européen à
la mondialisation, etc.
Nicolas Sarkozy (on l'a
montré dans une étude
rééditée sur ce site,
Nicolas et Ségolène..)
n'a pu l'emporter, grâce
à son parolier Henri
Guaino, personnellement
attaché au peuple
résistant de 1940-1945),
qu'en captant par les
marqueurs verbaux ( et
certains actes
industriels et
internationaux) du
travail et de la nation,
des fractions
majoritaires du peuple
dans tous ses états
(infra). En France
toujours, et ceci pèse
plus lourd que tout
évènement fut-il
inflexion historique,
les années 2000, ont vu
resurgir l'acte
populaire le plus
radical, le plus
scandaleux au regard, de
l'injonction mondialiste
à s'abolir, de
l'injonction "verte" de
renoncer aux enfants
humains qui polluent
Gaia, de l'injonction
européenne
(allemande) de dompter
la croissance par le
corset malthusien d'une
monnaie déflationniste
de vieillards
rentiers, en
l'occurrence le seuil de
la fécondité, c'est à
dire de l'Eros créatif,
de deux enfants par
femmes. Il importe donc
de faire croire aux
femmes qui viennent et
aux hommes qui viennent,
qu'ils ne doivent plus
chercher leur salut dans
l'amour mais dans la
chosifiante "sexualité",
cette invention
bouchère (P.
Legendre) radicalement
coupée aussi de la
génération, donc
radicalement coupée de l
'autre, l'autre
sexe, voire l'autre
humain, dans cette
stupéfiante promotion de
la masturbation, avec ou
sans machineries (Arte
31 mai 2011), comme acmé
sexuelle de l'adulte,
dans les manuels
scolaires déjà cités.
-
Hors de France le
retour des peuples
est multiforme, on en
retiendra que des pics
durables : notamment la
récupération de la
souveraineté russe après
la braderie oligarchique
d'Eltsine, la
renaissance indienne en
Amérique latine, les Non
danois, hollandais et
surtout irlandais,
l'attachement catholique
certes ambivalent des
polonais, la sécession
financière de l'Islande,
le printemps arabe
de 2011 et les
mobilisations populaires
ininterrompues de ceux
que les financiers
centraux - et le
différentialisme
(E. Todd, Le destin des
immigrés 1995)
anglo-allemand quasi
racial-, qualifient très
civilement de PIGS. Portugal
Irlande Grèce Espagne.
D'ailleurs s'il fallait
meilleur argument à la
pertinence de cette idée
du peuple dans le
placard de la
souveraineté abolie,
sinon dans la tombe du
refus de la génération,
mais qui bouge encore,
hommage du vice à la
vertu, les oligarchies
mondialisées inventaient
comme une insulte le
vocable de
populisme pour
disqualifier dans
l'amalgame du mépris (
la France moisie
d'un érotomane branché,
la
classe raciste
d'un sociologue qui fit
sa carrière sur
les ouvriers, la France
antisémite du
philosophe de foire
scotché aux caméras) et
de la confusion
historique, toute
résistance populaire sur
ses fondamentaux
mémoriels et
anthropologiques (cf.
outre Jaurès déjà cité,
G Devereux, La
normalité in
Essais
d'ethnopsychiatrie
générale.
Gallimard), tandis que
les oligarques français,
culturels d'Etat autant
que politiques se
singularisaient par une
obsession quasi unique
planétairement en
déversant dans tous les
registres possibles
leurs saletés d'identité
négative (équivalentes
des histoires juives
dans des bouches
antisémites) sur mille
ans d'histoire de France
et sur le concept même
de peuple français.
C'est en effet la
millénaire gestation
humaine, toujours à
transmettre, toujours à
refaire, des
institutions et des
cultures transmises et
tous systèmes
symboliques, moraux
esthétiques, juridiques,
sublimant l'ensemble des
sujets
historiques d'une
constitution
imaginaire de leur
société, in fine
le vouloir-vivre
( ou Eros?) des Etats
nations et des
civilisations, que la
mondialisation en tous
ses registres, (comme
procès, comme
politiques, et notamment
comme politique
culturelle unique et
totalitaire) et les
mondialisateurs comme
sujets politiques ou forces
sociales avancés
(Poulantzas),
veulent épurer
dans des post sociétés,
et pour ce qui serait,
si la tendance était
achevable, et par
définition même une post
humanité, puisque c'est
précisément la relative
inachevable mais
réversible humanisation
qui constitue la
transmission, et dans la
culture, ce qu'on avait
si bien nommé, les
humanités, reniées
par la trahison des
clercs de la
chosification
"scientifique" de
l'expérience humaine.
Cette
transformation globale
cohérente et accélérée
du monde contemporain,
engagée depuis le début
des années 1980, comme
réponse à la crise
inaugurée en 1973-4
(Guy Bois)
la mondialisation est
notamment pensée ici
principalement comme
désouverainisation,
dépaysation,
acculturation
antagonique (R
Bastide) des
fondamentaux
anthropologiques. Ce
n'est qu'en pensant ces
médiations que le
concept de chosification
de l'humain est celui
d'une intelligibilité
générale. Tout ce qui
vit aujourd'hui se meut
dans l'éther d'une
mercantilisation
générale des échanges
sociaux et relationnels
sur fond de fantasme
délirant d'une société
monde d'avant Babel
réduisant l'humanité à
une espèce biologique
dans le dépeçage des
nations et la dite
gouvernance mondiale
des financiers. Toute
parole prétendant encore
à l'authentique, et tout
acte encore référé à un
sens (G Steiner,
Réelles présences)
doit se percevoir,
exposé à tous les feux,
comme ultime
établissement debout,
face aux
constructeurs de ruines
(Eluard) nihilistes de
l'art, du droit, de la
morale commune aux
grandes religions
universelles, osant
jusqu'à prôner la
manipulation
techno-biologique des
sexes, de
l'engendrement, de la
filiation, et pour les
plus exaltés, on pense
ici à Jacques Attali
(1981), jusqu'à
l'euthanasie d'Etat. La
mondialisation est
effectivement ce que dit
l'anglo-américain, une
transformation globale ;
l'ultime marxisme vivant
de Guy Bois, et la
catholique
Marguerite Peeters, cité
plus haut, convergent
enfin. L'Eglise c'est
longtemps aveuglée sur
une bonne
mondialisation alias son
devoir être
universaliste, fourvoyé
comme programme
temporel. Le programme
de son
« Interactive
Information Services »
c'est un
service d’information
spécialisé dans l’étude
de la mondialisation, de
ses concepts-clefs et de
ses mécanismes
opérationnels. La
cible gnoséologique ne
saurait être mieux
cernée: Concepts et
process, nous
revendiquons depuis au
moins 2004 l'unité
organique de ces deux
registres d'une même
réalité qu'indique mais
ne saurait résumer
l'idéologie pourtant si
désymbolisante de la
postmodernité et qui
n'épuise pas ( car il
faut aussi penser ses
résistances
antagoniques) notre
contemporain (contemporainéité
?), concept lui-même
délité par l'imposture
de l'art inversé.
Ces nouvelles et pseudo
vérités apodictiques
réassénées sans fin dans
les media et la pensée
politique et culturelle
unique, souvent
l'Université même, ont
cependant engendré leurs
anticorps dans un
corps social qui ne peut
être si facilement
réduit : un scepticisme
radical, devenu
une marée critique
latente et souvent
manifeste, d'où pourrait
resurgir, mais il n'y a
aucune fatalité dans
aucun sens, une
nouvelle conscience de
re civilisation et de
nouvelle autonomie
(Castoriadis),
toujours plus lucide
sur le nouveau front de
résistance qui affronte
en le sachant, la
contradiction principale
du monde, la
mondialisation même, son
centre américain encore,
ses appareils centraux
et leurs relais
politique standardisés.
La comedia del arte
des dites Gauche et des
pseudo droites ne nous
parle plus que de
leurres. Et cela tout le
monde le sait, sauf les
castes soumises qui font
carrière dans les
appareils de la
professionnalisation
politicienne notamment
rééduqués par les
sciences sociales de la
chosification..
Encore faudrait-il pour
reconquérir de la
démocratie comme
idéal du moi social et
non comme étant
empirique donné en des
formes démocratiques
surmontant leur
désubstantialisation
(Guy Bois) que
l'indispensable
expression
représentée
des actions
directes populaires
(l'autonomie de C.
Castoriadis qui rêvait,
mais joliment, de la non
représentation
athénienne?), engendre
une nouvelle génération
d'hommes politiques
reliés à leur peuple en
même temps que
résistants dans les
fondamentaux humanisés
des civilisations et
osant contre la doxa
sans alternative, donc
le dogme sanctionné des
classes parlantes
mondiales, avancer de
nouveau l'exigence des
"limites" dans l'humain
(Alain Supiot), c'est à
dire l'humain
même puisé dans le
meilleur de ce qui a été
transmis - Il n'y en a
pas d'autre possible
sauf à s'inscrire dans
la
souveraineté du
fantasme-
(P Legendre) sans
autre horizon prévisible
que le malheur et la
mort..
Cela suppose le courage
de braver les
stigmatisations et
censures de terreur qui
touchent tous ceux qui
osent, dans toute
l'Europe et plus
spécialement en France,
se réclamer des
mémoires, des
valeurs et des
fondamentaux
anthropologiques, qui
restent communs
au sein du peuple
en ses multiples et
coexistantes formes
phénoménologiques.
Peuple ? Cet ensemble
flou que n'évoquent
qu'avec des pincettes
les sciences sociales
ossifiées en disciplines
conformistes, est
pourtant si
substantiel
(Castoriadis encore), si
on avance, et cela reste
évident partout dans le
monde à l'exception de
nos
oligarques, rien d'autre
que le mot France. Pour
ce qui nous concerne la
résonnance assumée de ce
mot, simplement et
communément, comme
langue, comme culture,
comme histoire et
mémoire, toutes réalités
plus lourdes que le déni
de patrie des bobos
mondialisés, n'exclut
pas la mobilisation de
l'intelligence critique.
Nous offrons pour le
penser à jamais comme
problématique à l'instar
humain irréductible à
une "science"
fétichisée, des
stratifications
analytiques qu'à juste
titre exige l'idéal
gnoséologique
(sinon la réalité
contemporaine) des
sciences sociales. Nous
n'en finirons jamais
d'explorer des angles de
perception de cette
réalité qui condense
irréductiblement
certitudes et
incertitudes :
-Peuple politique
de la souveraineté
identificateur
historique,
-peuple
social des
rapports sociaux sur
l'axe mouvant du procès
de l'accumulation
mondiale du capital (non
du mode de production
éternisé des
bureaucraties
staliniennes) et de la
financiarisation non
seulement des économies
mais de la vie.
-Peuple
sociétal du commun
de la langue et des
mémoires.
-Cultures populaires
enfin que la
mondialisation semble
avoir déjà disloquées et
digérées, je pense à la
chanson française dont
Joëlle Deniot a fait
l'axe de sa si
singulière
anthropo-sémiologie du
populaire, et qui ne
perdurent pas moins sous
le vernis du nivellement
globish
et du roman oligarchique
d'une globalisation-
chosification achevable
de l'expérience humaine.
Nous n'en finirons
jamais à l'encontre de
tous les dogmatismes, de
revenir, ce que nous
avons fait tout au long
d'une biographie
intellectuelle
d'interrogations, sur de
nouvelles approximations
ouvertes, sauf pour ce
qui concerne le seul
fatum qui ne dépende
pas de nous sauf cesser
d'être humain, nos
filiations en lignages,
nation, civilisation
(s), et pour ce qui
concerne les peuples et
les personnes
singulières, deux
emblèmes en hommage au
peuple grec millénaire
et résistant, pour nous,
Eros le
bouleversant mouvement
vers l'autre que
les hommes résistant à
la bouchère (P.
Legendre) sexualité
du mondialisme,
nomment universellement
Amour, voire pulsion
symbolisée, de vie, et
Eleutheria, la
liberté, des hommes mais
d'abord pour qu'elle ait
substance, des cités.
Eros
turannos
suite et fin
Que la fête
commence...
28 octobre 2011
|
Au
peuple grec que j'aime absolument depuis
trois mille ans
Tribune
28 octobre 2011
Dessin
de Auber paru dans Politis, emprunté par un
abonné, sauf désaccord à exprimer.
Eros
turannos
suite et fin
*
Eros turannos fin ?
Loin
de s'orienter vers un retour à la
décence personnelle passant par l'effacement
politique, le retour parisien du
héros accueilli par une claque de
mercenaires payés sans doute par son
épouse, mis en scène pipée à la
télévision par une amie personnelle de
la même, éminent pilier de la
classe parlante sur la chaîne la
plus populaire (TF1), n'enfanta qu'une
déclaration d'arrogance et de
provocations tellement cyniques que
l'effet en fut désastreux pour lui au su
d'un sondage sans appel. Feignant
d'avoir été "blanchi" par le non
possumus quasi technique (quoique
avec une complaisance oligarchique
claire)
d'une justice US par définition
incapable de crédibiliser la
parole d'une femme noire, qui plus est
domestique, passée par les ruses
nécessaires d'une migrante guinéenne,
Dominique Strauss-Kahn, a offert à des
millions de téléspectateurs un propos
d'une suffisance et d'une inauthenticité
de béton communicationnel, n'hésitant
pas à se poser, immédiatement après
avoir repoussé dans la violence du
mépris ces femmes importunes et de si
bas étage social (l'imputation de
prostitution était, selon un témoignage
de première main, relayée jusque dans le
Barreau nantais) voire psychologique, en sublime
expert mondial de la crise en cours. Il
a exaspéré jusque dans les milieux où,
quoique plutôt critique à l'égard de son
profil politique, il aurait été
assuré d'un vote de 2° tour (ici le
dessin immédiatement paru dans
Politis). Conjugué à la dignité
et au courage de sa victime française,
le nouveau recours au mensonge,
décidément un genre de vie, dans la
triste affaire Banon, où il dut
finalement concéder un "baiser"
arraché, ne réussit pas à éviter
la reconnaissance de violences
sexuelles, avérées, malgré la
nécessité de lui concéder un non-lieu
sur l'improuvable tentative de
viol. Mais dès lors le trop plein de
réel ne peut plus être contenu.
L'enchaînement immédiat d'une nouvelle
affaire de liens structuraux avec un
policier véreux et un proxénète gluant
autour du Carlton de Lille, paraît
montrer un recours biographique habituel
à la pègre pour se fournir en viande
fraiche mercenaire (call-girls), jusque
d'ailleurs dans ses séjours de président
du FMI à New-York.
Politiquement, DSK and Cie ?
New-York, La boucle est bouclée. Il
n'appartient qu'à la justice de dire si
le personnage devrait l'être aussi. Loin
d'accabler un homme probablement à
terre, comme l'a odieusement fait la
Une du tellement de gauche
quotidien, Libération
du 27 oct. , (alors que du temps de sa
puissance il était
son héros), relayé par l'Express et
Marianne, puis enfin Le Monde) nous ne parlerons encore de
cet homme que si un retour d'imposture
de l'argent des hauteurs des media et de
la néo-politique prétendait relancer un
failli qui aurait pu déshonorer ce qui
nous reste de République, sans le
courage d'une immigrée noire et d'une
frêle jeune femme parisienne,. Place à la résistance à sa ligne
politique le consensus UMP-PS,
euromondial de la financiarisation et
désouverainisation des
sociétés sous les oripeaux de l'Europe
sous hégémonie allemande et de la déclinante domination
américaine. Pierre Moscovici ex bras
droit, jusqu'en 2008, soutien de premier
rang à sa candidature en 2011, contraint
à rejoindre François Hollande en juillet
après l'inculpation de son candidat,
négociateur de la constitution
européenne à laquelle les français ont
dit Non en 2005, se répand dans les
media tout naturellement au service du
candidat "socialiste" adoubé par la
foire médiatique des primaires.
L'autre expression de l'ex Strauss-kahnisme,
le jeune loup agressif de
l'hyper-libéralisme et de la fuite en
avant européiste, pourtant marginalisé
par le vote médiatique, Emmanuel Valls, semble
l'autre seule expression du PS que
recherchent désormais les media, hors
François Hollande, fh,
évidemment, très pâle, mais très
professionnel imitateur de François Mitterrand qui
lui savait au moins, que la
deuxième fois c'est une farce.(Marx,
Le 18 Brumaire de L N Bonaparte).
|
L'hyperbourgeois mondial est out, que sa Fête
finisse et que celle des peuples commence.1
Que
S-K sache prendre une retraite
obscure, pour autant que la Justice le
lâche, ce qui est de moins en moins sur
; nous aurons assez à faire avec ses
successeurs et amis politiques, tout
aussi cyniques, arrogants, serviteurs du
pouvoir financier et liquidateurs de la
souveraineté de la France avec ses
acquits sociaux et civilisationnels,
bien au delà de la pourtant très
relative ligne de résistance que le
binôme Sarkozy-Guaino assure, certes
très modérément, mais sans la moindre
solidarité de ceux qui ne briguent que
sa place, prouvant leur absence totale
de sens de l'Etat. Certes l'occultation totale par N
Sarkozy (allocution du 27 octobre),
grâce à des interviewers trop
complaisants, du véritable débat ne peut
passer pour marque du courage d'homme
d'Etat, qu'au regard de la plus grande
encore servilité et nullité de ses
adversaires socialistes et centristes,
sur l'essentiel
Les différentes modalités du mensonge ne
seraient-elles pas la forme même du genre de
vie mondialisateur, d'Eros turannos
comme des candidats turannoi2.contemporains
professionnels de la politique; à toute
échelle, pour le moins dépourvus d'Eros. L' occasion a été perdue
d'une parole authentique au lieu du
verrouillage lisse d'un pseudo consensus
franco-allemand et d'un nouveau there
is no alternative thatchérien,
redoublé sur le fond par son challenger
fh.
L'endettement comme politique
universelle d'expropriation et
d'asservissement.
Quand sera-t-il proclamé au peuple ce dont
toute la presse financière débat
ouvertement depuis des mois, le blocage
allemand sur les véritables issues à la
crise, le retour d'une souveraineté
financière d'émission (ne serait-ce que
de la BCE, mais la vérité des sociétés
n'est rien d'autre que nationale), le
retour au réel du taux de l'euro, tueur
de toute autre industrie qu'allemande, gonflé
par la l'appareil européen et la
Deutsche Bank,, la sortie des
Grecs de la monnaie-de-leur-descente-aux-enfers, seule façon de les sauver.
Ajoutons parce que nous avons la
mémoire tenace, la dissolution du FMI qui après
avoir, tout aussi cyniquement que les
malheureux et trop modestes propriétaires
américains transformés en
subprimes et mobil-homes), piégé
les périphéries par l'endettement
induit voire forcé dans les années 80,
en font autant pour les périphéries
européennes (notamment par l'imposture
cynique de l'élargissement de
l'Europe abstraction faite de toute
singularité historique sociétale, et de
toute démocratie), afin de liquider, par
le même ajustement structurel,
tous les acquis d'un siècle et demi de
mouvement ouvrier et de conquêtes des
résistants à l'Europe allemande
rêvée et réalisée par Hitler.
Qu'attendre d'un tel Etat dont un ministre
proposait rien moins aux grecs que la
session de Corfou, - à quand le
rétablissement de l'esclavage pour
dettes, ou la vente des organes sur le
marché kosovar ?-, et dont la fuite en avant
dans le verrouillage de la glacière
financière et rentière de la vie des
peuples qu'est devenu l'Europe, n'a pas hésité à faire appel
aux maîtres du futur centre du monde,
dont il ne faudra attendre que les eaux
glacées de la realpolitik : l'argent
des chinois, plutôt que donner, même
si c'est un pis aller, la souveraineté
d'émission à la BCE ! Cette banque
verrouillée dans la décroissance, au nom
de l'obsession allemande de...1923, pourtant
leur création, mais au risque d'un
certain courant d'air requis par la vie
des peuples, dans les cheveux
rares et blancs de leurs rentiers
sénilement fichés
dans le sol de la redevenue grande
Allemagne, depuis que Thatcher et
Mitterrand, pourtant contre leur
conviction profonde en ont rétabli la
séculairement dangereuse puissance.
Puissions nous ne pas à avoir à
considérer, un jour cette lâcheté
initiale, ni ce dernier coup délirant
d'autiste (Tout sauf la souveraineté
monétaire indexée aux vivants), comme le premier
acte d'un irréversible asservissement4.
Sortir du mortifère euro, expression du
seul crépuscule d'un pays qui
meurt mais reste hégémonique
La
seule raison d'espérer, en dehors de
l'idée sûre que des
désastres qu'il nous faudra payer
toujours plus cher3, et qui ne peuvent
pas ne pas advenir après le bricolage de
l'accord des 17 de l'Euro le 27 octobre,
est celle d'un faible mais réel maintien
dans le binôme trop fragile
Guaino-Sarkozy, de l'idée d'intérêts
nationaux spécifiques de sociétés et
d'économies que la prison de l'euro fait
diverger (au lieu du contraire asséné
comme tabou), de la France et des pays
de la Méditerranée, nos mères et sœurs
en civilisation. Cela suppose le courage
d'affirmer ce danger mortel en même
temps que ce scandale odieux quand il y
a le feu au monde : le nouvel
impérialisme, incrusté par le
mortifère euro de rentiers, dans
ce qui n'est pour eux que le sarcophage
d'un population en mort lente, mais pour
nous la réserve pétrifiée à disposition
de la prédation mortifère par le pouvoir
financier mondial, sans même les moyens
que les financiers anglo-américains
utilisent pour protéger leurs intérêts
nationaux propres. Si devait perdurer la
politique des bras coupés de l'ex
souveraineté monétaire, ( l'argent,
- hors la baudruche abusive de
l'inflation financière des traders-
est l'expression
monétaire de la valeur,(Marx) et donc du
crédit, en termes courants, de la
dette pariant sur l'avenir et la
vie donc de son oxygène, l'inflation), que l'on
doit à ceux que l'on continue
d'engendrer, ce serait décision
politique délibérée d'un ethnocide lent
(déjà très avancé dans le culturel
d'Etat d'école et de media) et d'un
sacrifice humain ; celui des enfants qui
naissent dans une société où l'Eros du
vouloir-vivre et le narcissisme de
vie repoussés par ses oligarques
du centre des grandes villes, gavés de
sophismes nihilistes par le
coûteux culturel d'Etat balayant
l'idée même de fondamentaux
anthropologiques et de solidarité avec
un peuple. Mais le vouloir-vivre
français a été
résolument investi par la multitude du peuple du
commun destin, dont l'amour généreux
demande du crédit pour ses
deux enfants par couple. Là est le pôle
positif de la seule alternative des
sociétés du monde, l'autre est de rêver
avec les grünen, la décroissance
des humains réduits à l'espèce
biologique unifiée par la mondialisation, à sacrifier à
l'opaque Gaïa du néo-paganisme, dans le
dos de l'humanité, au déni des nations
non ethniques ( l'ethnicité
est le prisme spécifique de la
perception allemande spontanée du
monde), celles du libre choix d'égaux en
un peuple souverain, sujet si
nécessaire de l'histoire, sur
fond de mémoire historique, du printemps
1789.
Jacky Réault le 28 octobre 2011.
1 Que la Fête
commence, Bertrand
Tavernier,
comparaison certes trop gratifiante pour
le triste calomniateur de ses victimes
sexuelles; le régent lui n'avait pas
démérité de la France ni sali les
partenaires d'un libertinage réactif à
l'austérité d'une trop longue fin de
règne
2
Le tyran turannos grec,
le plus souvent expression du peuple et
transition vers la démocratie, n'est pas
nécessairement tyrannique comme le
profile
l'invention cependant lucide et spécifique de
l'Eros turannos de la République de
Platon, tellement adéquate à DSK, mais
qu'il faut généraliser, avec leurs
transgressions propres, à tous les élus
désouverainisés d'une démocratie
désubstantialisée (Guy Bois,
Une nouvelle servitude... 2003)
transformée en oligarchie asservie ou
solidaire des "marchés.
3 Voir l'article de J L Gréau
dans la très pondérée revue de
l'encadrement entrepreneurial français,
l'Expansion de Nov. 2011
4 C'est la seule
critique digne d'être reconnue, émise
par Fr Hollande, mais en l'absence de
toute problématique de souveraineté
monétaire cela ne reste qu'un verbalisme
vain.et politicien, où la Chine avancée
protège l'Allemagne qui règne. |
Eros
turannos
ou
Un
(ex?) roi à New-York
à l'âge de la
mondialisation du "droit"?
Eros
Turannos an ex-King in New-York 2011
Juillet 2011 sur la
sémiologie élémentaire mais tout aussi
planétairement unique de la première
information carcérale planétaire à partir de
l'encore centre new-yorkais de la mondialisation
lire aussi notre
Apocalypse à
Manhattan.
(cliquer)
Une planète entière prise en
otage d'une imposition médiatique
obscènessionnelle de l'icône héroïsée d'une
hyperbourgeoisie mondialisante, dont l'ombre
semble pétrifier les post-hommes politiques et
intellectuels français, alors que leurs
homologues américains dont ils aiment tant se
gausser, se montrent beaucoup plus - finalement-
libres et balancés dans leurs jugements.
(Le Monde 11 juillet 2011)
 |
Jacky Réault
LESTAMP
"... le "droit "est le
masque impersonnel de la haine globalisante,
alors que la justice est la substance même de
l'amour différencié." (Georges
Devereux, introduction à Femme et
mythes.)
« Le réel est reporté à une date
ultérieure »
Philippe Muray. Tribune libre,
Le Figaro,
le Figaro 11,12 mai 2002
|
Eros
turannos
(Platon La
République) ou,
adéquat à son
concept,
le
mondialisateur
au dessus des
lois |
A
l'honneur de Nafissatou
Diallo
fille d'Imam,
comme tant parmi
les plus
authentiques des
nôtres étaient
filles de
pasteur de
rabbin ou de
pope, émigrée de
Guinée et femme
de ménage dont
le déshonneur
fut dès le
premier jour
annoncé et par
tous moyens
programmé et a
constitué,
derrière la
Presse de
poubelle de Mr
Murdock,
l'unique propos
de la presse
mondiale
décridibilisant
à jamais son
témoignage pour
l'hypocrite
institution
puritano-judiciaire
américaine.
A
l'honneur de la
France où
pataugent les
post-politiciens
désouverainisés
dans la fausse
conscience et
l'omerta du
déni. Et s'il
peuvent encore
être sauvés,
A
l'honneur d'une
à venir justice
américaine voire
à celui de
Dominique
Strauss-Kahn, si
"l'expression de
la haine
globalisante"
(le
droit
autonomisé et
instrumentalisé,
Georges
Devereux,
Femmes et mythes)
ne l'emporte
pas sur le
dévoilement
inachevable et
ambigüe de la
vérité,
l'aletheia
qui seule,
tous, peut
libérer. |
"Les patrons
orphelins de
DSK", Source,
Capital.fr 28
juillet 2011 |
Depuis
New-York, centre
du monde en
sursis, chacun
doit par l'œil
du cyclope
installé chez
lui, participer
de toute une
planète dans les
rets de l'intrus
médiatique
unique et
mimétique. Plus
que tous en
France nous
sommes, de par
l'origine de
l'objet du
scandale et de
par les
solidarités
opaques de ses
amis voire
ennemis
politiques,
englués dans le
spectacle du
mensonge
déconcertant
d'une procédure
qui, inversant
l'adage célèbre,
protège le
fort
après avoir
donné la brève
et odieuse
caution du
spectacle de son
lynchage. Nous
sommes,
nolentes
volentes,
engagés par les
classes
parlantes
monopolisant les
scènes, dans
les
métamorphoses
du mensonge du
spectacle d'une
pseudo-justice
immédiate
jugeant sans
juge ni
jugement.
Comment ajouter
foi à un système
judiciaire qui
laisse faire,
par
l'indiscrétion
des services
même du
procureur dans
une presse de
poubelles
judiciaires (le
New-York Post de
R. Murdock),
honteusement
relayée par une
presse mondiale
décérébrée, le
sale travail,
une fois
engrangée la
très peu menue
monnaie de
l'abaissement
initial du
puissant, d'une
décrédibilisation
par la terreur
d'un puritanisme
hypocrite
typiquement
WASP, programmé
dès l'origine
par la défense
du si puissant
accusé ? Que
pèseront les
experts même en
violences
sexuelles,
notamment une
femme, la seule
qu'on ait
entendue, de
cette justice
qui
authentifient le
témoignage de la
plaignante
( Le Monde 6
juillet 2011)
face au plan de
carrière du
procureur et aux
pressions des
appareils
politiques et
financiers ? Le
probable "non
lieu" serait une
infamie
enterrant
définitivement
l'idée d'une
justice
exclusivement
soucieuse des
faits établis.*
*Voir
la lettre de
lecteur du
Politis du 14
juillet 2011,
ultime caution
donnée à l'idée
de vérité et de
justice par la
bien-pensance de
gauche de
l'hebdomadaire
parfois
courageux mais
jusqu'à un
certain point,
celui de sa
dépendance de
dernière
instance aux
appareils
politiques de
post-Gauche
euromondialisée
|
Voici
venu le moment
prévisible du
retournement du
spectacle bi-iconique de
l'hystérie-spectaculaire
qui fait figure de
Justice sur la scène
centrale encore de la
mondialisation. Selon
rien moins que le
New-York Time du 1°
juillet, la plaignante
n'est pas, pour un
étonnant procureur
une personne crédible
: preuve (très
attendue, comment une
émigrée africaine noire
peut-elle subsister hors
du milieu souterrain
de toutes les
immigrations,
si bien vu de la
classe parlante
française quand il
s'agit de
jeunes-des-banlieues)
elle a parlé avec son
ami incarcéré de la
possibilité d'obtenir
des dédommagements en
argent, de la part de
DSK, elle a reçu de
l'argent de ce "gros
dealers de drogue".
sic. Elle a menti
pour pénétrer aux Etats
Unis, Et alors ?
L'échange
sexuel inégal seul objet
de la procédure, n'est
pourtant pas mis
en doute et le rapport
médical conclut sans la
moindre réserve à la
tentative de viol, mais
ce n'est même plus un
détail, et, fin du
syllogisme, l'ex
directeur du FMI est
déjà quasi blanc comme
neige et immédiatement
ré héroïsé tandis que la
presse mondiale
financiarisée chouchoute
le filon d'une présence
obcènessionnelle, et
que d'aucuns pensent
déjà aux produits
dérivés. Déjà une
chanson (sic) ! A quand
les tee-shirts ?
Il peut
doit (l'oligarchie
socialiste la plus
mondialiste et
fascinée par la toute
puissance, se rue
déjà pour cela dans
l'indécence) revenir
dans la vie politique
française, fut-ce pour
vendre aux marchés et au
FMI, le moment venu qui
pourrait vite venir,
son pays, la France,
comme son homologue
socialiste grec vient de
le faire pour l'autre
source vive de sens et
de beauté où boivent
encore les humains, la
Grèce trois fois
millénaire. C'est comme
si c'était fait ?
Au
détail près du retour
teigneux des peuples
que l'orgie athénienne
de gaz lacrymogène
aussitôt faite
qu'effacée, ne suffira
pas à éteindre malgré le
monopole quasi mondial
des classes parlantes
financières du
mensonge -désormais
planétaire-
déconcertant. ***
JR 1° juillet 2011
(
nous ne changeons pas
une virgule à notre
texte de juin)
_____________ Suites "
Une sorte de traitement
spécial" ?
23 août, le pire
juridiquement est
advenu, DSK a
étonnamment remercié le
juge "pour sa
protection". Alan Dershowitz, professeur à
la Harvard Law School
(Les Echos 24 août )
affirme sans ambages que
"DSK a obtenu une sorte
de traitement spécial"
sans rapport avec la
généralité de la
jurisprudence des
accusations de viol avec
des éléments factuels
avérés "d'un rapport
physique" "qui va
jusqu'au procès",
"des égards
particuliers". La
précipitation médiatique
de la finalisation fait
écho à l'inutile
précipitation
ostentatoire et
inutilement humiliante
de l'inculpation. Dans
les deux cas
l'asservissement à la
demande de spectacle
médiatique semble avoir
dicté les actes du
procureur comme des
juges, sous réserve
d'autres solidarités
opaques. On ne saura
jamais sans doute ce que
signifiait le voyage de
l'avocat en Israël au
lendemain de
l'inculpation. Est-ce un
lieu habilité à y
décréter des vérités
planétaires assénées
posées à priori en deçà
de tout jugement ? Quels
remerciements va-t-il
prodiguer à ses
ex-collègues du FMI,
s'il maintient son
voyage à Washington ? Ou
bien n'est-ce qu'une
étape vers la nouvelle
offre médiatique que
certains - à sa demande
?- lui concoctent
devenir le sauveur
financier d'un monde
précisément malade des
financiers ?
23 août 2011, Jour de
deuil planétaire pour
Thémis et Dyké.
Cependant l'esprit
public, et même celui
fort infléchi des media
français du 24 (Ouest
France, Le Monde,
Libération, Les Echos),
laisse transparaître
plus de doute désabusé
et de crainte de voir
poisser la vie politique
française s'il y avait
de la part de cet homme
à l'image devenue
incompatible avec
l'esprit républicain, un
acharnement à rester
d'une façon ou d'une
autre un homme public,
serait-ce sous la forme
d'éminence grise d'une
pseudo sur-compétence
d'expert mondialisé
prétendant à la
légitimité de dernière
instance drapée dans une
sacralisation frelatée
de pseudo-victime
sacrificielle. Le PS
(mais aussi la droite
libérale dont il est un
des plus éminents
emblèmes au vu des
sondages antérieurs e du
N° spécial que Politis
lui avait consacré)
saura-t-il éviter ce
piège de se ligoter dans
le filet tendu par les
amis de DSK. Son
programme ne pourrait
rien d'autre que
l'achèvement du
délitement des nations
asservies aux agences de
notation et de l'abaissement de
la souveraineté des
peuples, sous la
tyrannie des serviteurs
médiatiques politiques
et culturels, des "marchés"
financiers acteurs
universels de la
chosification dans tous
les domaines des
transmissions
civilisantes, de
l'intégralité de
l'expérience humaine.
(Pierre Legendre,
La Balafre, aux Jeunes
désirant...Mille et
une nuits 2007 pp, 91,
2.)
Heureux retour, et c'est
Ouest France dans sa
page 2 du 23 août qui
donne cet espoir. Aucune
déclaration de femmes
n'est venu légitimer la
comédie juridique de
New-York. Marie-Georges
Buffet n'a pas fait
passer le fétiche
survivant et grotesque,
en l'occurrence, de
"l'unité de la gauche",
avant sa révolte de
femme et son bon sens
populaire. Honneur à
elle. En revanche
l'honneur des hommes
demande encore en ce
pays à être rétabli. Si
à New-York une page est
tournée en attendant
celle du procès civil
qui devrait être moins
complaisant, mais pour
la France le pire moment
reste à venir. Ce sera
ou non celui de la
décence et de la réserve
qui accompagneront le
retour, tant de la place
de l'intéressé que de
celui des media et des
politiques. Le premier
peut continuer dans
l'arrogance et la
revendication d'une
toute puissance-expertise
( ce fétiche
mondialiste) sur
la crise du monde, et/ou
de magistère occulte sur
la vie politique
française, ou manifester
au minimum des regrets
pour les seuls actes
avérés, voire s'il veut
rétablir une fiction
d'honneur se réfugier
dans un retrait sans
parole. Il semble que ce
ne sont pas ses
intentions quoique nous
espérons nous tromper.
La frénésie sexuelle
incontrôlable
serait donc la vérité
bénigne - à entendre le
silence des hommes de ce
pays-, voire supposée
sympathique à l'esprit
français, de cette
véritable incarnation de
l'Eros turannos de la
République de
Platon(dans un propos
qu'on pourrait attribuer
aux clivages du çà et du
surmoi chez Freud), -
toujours au bord des
plus extrêmes
transgressions-. Après
trois dragues non
abouties dans
l'après-midi, une call
girl payée et une femme
de ménage supposée - à
entendre ses "amis"-, à
disposition, dans la
même nuit, à la veille
de moments solennels
d'intervention dans la crise
où le peuple grec est
mis à l'encan, pour le
président du FMI et dans la
candidature à la
présidence de la
République française,
dans la fonction
inaugurée par Charles De
Gaulle, et tout cela dix minutes
avant d'aller déjeuner
avec sa propre fille),
n'est-ce pas assez
d'odieuse
désinvolture à l'égard
des nations dont on
prétendait devenir
représentant, et, (ceci
avancé sans aucun
moralisme ce leurre
habituel de l'hypocrisie
et de la cruauté
sociale puritaines), à
l'égard de la common
decency (Orwell)
universelle des peuples
et des personnes. Le plus grand nombre,
hommes et femmes, peut
se dire dans cette prise
en otage planétaire
hétéronome
"obcènesionelle", de
leur image du moi
politique et intime,
également sali.
jr 24 août 2011
***
N'engage que le
signataire et non le
site.
***Anton
Ciliga, Au pays du
mensonge déconcertant
(retour d'Union
soviétique en
stalinisation par un ex
dirigeant communiste
italien)
3.
Retour
des
peuples
suite... (se
référer au fichier
éponyme)
Postface
du 23 mai 2011
Les nouveaux jumeaux
new-yorkais de la
mondialisation
hystérisée
Juin 2011, Dix ans après
les Twins towers deux
icones vivantes des
sociétés de la
mondialisation
engendrées par la même
scène encore centrale,
New-York,
reproblématisent les
élections
présidentielles
françaises de 2012
(Mai 2011)
|
Urgent
Elections
Anne
Réault
Paris
2002,
dessin
sur
enveloppe
électorale. |
Dix ans après les Twins
towers
(voir
ci-contre notre essai de
2001,
Apocalypse à Manhattan)
deux icones vivantes des
sociétés de la
mondialisation
engendrées par la même
scène encore centrale,
New-York,
reproblématisent les
élections
présidentielles
françaises de 2012
|
En
guise d'introduction de
la conjoncture, rendue
nécessaire par
l'hystérisation du
spectacle du monde
23 mai 2011
La formule du retour
des peuples, - dans
le monde en résistible
mondialisation, -
et contradictoirement,
depuis 2008, en
démondialisation
(Jacques Sapir) où les
contradictions du nouvel
ordre de la puissance
globalisante commencent
confusément mais
réellement à se frayer
des expressions
politiques dans
l'univers pourtant si
artificialisé et épuré
des media financiers et
de la post-politique
monopolisée par les
partis du consensus
euromondial -, tend à
être avancée ici et là,
dans des livres ou dans
la presse (Philosophie
Magazine Février 2011,
Le Monde du 25 mai, sur
l'électorat du PS du 31
mai sur la nouvelle
"rigueur " en Europe,
etc. ) comme leurre ou
alibi.
Des
twins towers
babéliennes du 11
septembre 2001, déjà
anniversaires du 11
septembre 1973 à
Valparaiso du Chili,
au mondialisateur très
actuel, Dominique
Strauss-Kahn versus la
femme de ménage
Nafissatou Diallo,*
par Le
miracle grec à
l'encan des
mondialisateurs, les
élections
présidentielles
françaises se
dérouleront à l'ombre
d'icones planétaires,
toujours jumelles, de la
mondialisation toujours
plus transparente à son
décodage par les peuples
: Seule bonne nouvelle !
Il est vrai que nous
sommes à la veille d'une
échéance électorale qui
reste capitale malgré sa
si stupide édulcoration
par le quinquennat,
l'élection
présidentielles
française au suffrage
universel direct, qui
continue d'avoir le sens
d'un anachronisme
salvateur, grâce au
génie instituant
héroïquement à
contr'histoire, de
Charles de Gaulle. Il
est non moins
fondamental qu'elle va
se dérouler sur fond de
la grande crise
systémique,
économique, sociale et,
de plus en plus
politique, de la
mondialisation, de
facto
crise de recentrage
planétaire (Braudel)
donc nécessairement
crise de l'esprit. La
conjoncture immédiate
des théâtres de scène
par lesquels les media
mondialisés tendent à
faire écran au réel, ne
risque pas d'atténuer la
tendance et cela ne
pourra pas être traité
en épiphénomène. Nous
sommes immergés
nolens volens dans
la triviale série
américaine en
life, ce
sidérant sociodrame où
nous ne sommes capables
de discerner de clair,
outre l'ubris
d'une classe
mondialiste, plus que
celle d'un seul homme,
comme hors sol, que la
radicale mais dépassable
hétéronomie des peuples.
Ne venons nous pas de
vivre à New-York
encore centre du monde,
et, par l'œil du
cyclope, dans nos
propres domiciles,
l'évanouissement en
hyper-spectacle
(Guy Debord), de ce qui
a manqué de peu d'être
la non moins sidérante
candidature à la tête de
la nation du printemps
1789, du représentant
gros comme une maison
à Manhattan, de l'hyperbourgeoisie
mondiale, quoique
culturellement
américaine,
fonctionnellement
mondialisateur en chef,
proposé par Nicolas
Sarkozy aux maîtres
américains du FMI,
présenté jusqu'au 23 mai
comme candidat quasi élu
de ce qui s'avance
encore, sans rire, comme
la Gauche. Femme Jeune
immigrée, qui plus
est noire
et précaire, l'antagonique
de l'ex héros a peu de
chances de subsister
devant sa face. Mais
sur les ruines du
moralisme postural par
lequel la Gauche a
camouflé son abandon des
peuples, la planète
entière pourra t elle
voir autre chose qu'une
icone ?
Les femmes de ménage de
New-York, brisant, une
fois n’est pas coutume,
les barrières de
l’univers médiatisé, se
sont chargé le 6 juin de
le souligner. Coupable
ou pas cette double
ionisation, spécifique
d'une sémiologie de la
mondialisation et
dix après les
Twins towers de
Manhattan est
indépendante du verdict.
Elle s'inscrit dans les
positions de chacun dans
les rapports sociaux de
la mondialisation
reposant sur les bases
purement structurelles
aussi lisible que le
face à face de la
financiarisation
mondialisée du monde et
de la patrie du Miracle
grec, notre mère
symbolique à l'horizon
d'un nouvel esclavage
pour dettes et d'un
possible rapt du
Parthénon par un trader
?
Dire d'abord très
clairement, concernant
la scène New-yorkaise,
que nous ne nous sommes
pas réjoui, bien au
contraire, de voir un
homme qui,
nolens volens,
représentait aussi la
France et nous même, y
compris comme homme
(vir), donné à la
planète entière en
spectacle sadique de la
justice médiévale des
Etats Unis d'Amérique,
tellement engluée entre
les média de
l'hyperspectacle
financiarisé, le
puritanisme hypocrite,
et le monde de l'argent.
Nous ne lui souhaitons,
quoique sans illusion,
ni pour lui ni pour la
plaignante, qu'une
justice ordinaire, si
ces mots ont ici un
sens. Quoique, s'il est
coupable d'un peu plus
que de la sexualité
brutalement machiste qui
lui est attribué dans sa
vie française ordinaire,
il ne serait pas
possible de ne pas
questionner
anthropologiquement, le
rapport entre
l'hyperpuissance,
financière, culturelle
et médiatique qui s'est
coulé dans son contrat
conjugal, et ce qui
s'avérerait le privilège
d'une complaisance de
classe à l'hyper
aliénation vaguement
esclavagiste aux
pulsions inséparablement
ici agressives et
sexuelles.. Mais cette
question ne deviendrait
légitime qu'après un
traitement judiciaire
crédible. Nous en
resterons là. Seul
l'homme politique à la
fois français et
mondial, nous retiendra
ici; sachant,
cependant qu'il ne peut
être défini, de par la
double position de
pouvoir, politico
financier pour l'un,
économico-médiatique
pour l'autre,
indépendamment de son
alliance, dans le sens
disons florentin du
terme, avec Anne
Sinclair et donc son
lignage. Celle-ci
n'intervient cependant
ici que pour l'extrême
faveur
sondago-médiatique
(quasi pléonasme), que
cette alliance a induit
dans le champ politique
français au profit du
programmé candidat à la
présidence de la
république, les deux
intéressés ayant fait de
surcroît de cette
alliance un spectacle
public.
Lire en annexe de ce
texte Dominique
Strauss-Kahn dans la
mondialisation et parmi
les
mondialisateurs de la
France (7 juin 2011)
On
va nous faire et nous
refaire d'autres
injections en urgence de
peuple et de populaire
phatique, la langue
est si complaisante
quand l'honneur n'est
plus là. Aucun des
médiateurs, voire
collègues universitaires
bien branchés qui
s'avancent déjà dans ce
sens ne daigne et
sans doute ne daignera
se rappeler qu'il nous a
lu, .. et enfoui, alors
que ce fichier et
ces textes, sont
installés en page 1,
disons de Google,
et le plus souvent en
première ligne depuis
près de six ans. Nous
avons avancé le
syntagme "Retour des
peuples ?" au colloque
du Lestamp ea Université
de Nantes,
Les sociétés de la
mondialisation
en 2004, et
radicalisons sur ce site
web des écritures
partielles en 2005 et
2009 (ci-dessous)
quoique sur une
réflexion de long terme
ponctuée dans des
textes édités dès les
années 1980, celles de
la déréliction
tendancielle des peuples
broyés par la
mondialisation et
abandonnés par leurs
pseudo "élites". Le
maintien d'un suffrage
universel (pourtant si
ridiculisé par
l'annulation des "Non"
et la convergence du
pseudo bipartisme), n'a
permis au peuple
politique que de
balancer entre l'offre
protestataire
national-borderline qui
a succédé à feu le
communisme et qui
civilisée par
l'expérience pourrait
changer la donne,
l'abstention indurée, ou
le zapping électoral de
lourdes minorités
mobiles (les rurbains).
S'il fallait mieux
définir que par ce
vocable imposteur d'élites,
ce serait par leur
prétention longtemps
latente, ainsi chez
certains auteurs des
Lieux de mémoire, et
toujours plus ouverte
(P. Rosanvallon, J
Attali, A. Minc) d'un
pouvoir de petit nombre,
de pseudos experts
légitimés par un racisme
antipeuple -(français).
Le véritable antonyme de
démocratie, (il y
a urgence à réinterroger
l'héritage grec
fondateur), est
oligarchie.
L'oligarchie
mondialisatrice est
structurellement
financière quoique
redoublée par une
oligarchie
médiatico-culturelle,
les classes parlantes,
que selon la formule de
Jacques Bertin nous
avançons dès 2003 (JR,
Entre altermondialisme
et antimondialisme...),
et
in fine
oligarchie politique
devenue le
bas de l'échelle
en
expertise voire
en pouvoir effectif.
C'est à un niveau
planétaire, différencié
cependant par l'inégale
résistance des volants
d'humanisation
civilisationnels (voir
l'analyse Jaurésienne du
commun évoquée
dans un bref essai (J
Deniot, J Réault, sur ce
site), notamment les
religions universelles,
les civilisations
(Braudel) ou les
traditions
philosophiques ou
Etatiques sublimées, et
certains Eros nationaux
résistants sur un fond
anthropologique
universel, que ces
oligarchies convergent,
comme elles le
font dans la forme
idéaltypique de l'ainsi
nommé par elles, Art
contemporain en ce
qu'il s'affirme comme
inversion nihiliste de
la beauté, pour imposer
leur monopole du bien
penser et de l'agir
unique jusque dans
l'intimité des formes de
vie et du déni des
limites
(P. Legendre, A Supiot),
dans la manipulation de
(la reproduction de) la
vie. Terrifiante
nouveauté historique que
ce "nouveau
totalitarisme" qui en
est désormais (ainsi
l'idéologie nihiliste
des "genres" optionnels*),
au seuil dépassé de
l'intrusion dans les
manuels pour enfants des
écoles (Sciences
de la Vie et de la Terre
Classes de première,
Belin Nathan Bordas).
Ainsi, encore réduite au
statut d'opinion
éclairée, mais faisant
son chemin la
banalisation des deux
concepts candidats à la
raison pratique, et déjà
reliés par le nazisme,
l'eugénisme et
l'euthanasie.*Marguerite
Peeters « Interactive
Information Services »
iis@skynet.be
Cornelius Castoriadis
(enregistrement oral F
Culture 30 mai 2011)
prête à Léon Trotski
près de sa fin, et
brièvement lucide sur le
totalitarisme, le mot
suivant : Si Louis
XIV pouvait dire l'Etat
c'est moi, Staline dit
la société c'est moi.
On peut désormais sans
emphase compléter la
seconde formule
antagonique de la
première qui postulait
encore une
transcendance, cette
horreur des postmodernes
: les oligarchies de la
nébuleuse du capital
financier peuvent
désormais avancer, ce
que font leurs
idéologues médiateurs
ou social
scientists : l'humanité,
-en tous sens-, c'est
nous. Ce n'est que
nous ! En l'occurrence
on ne vise ici rien
d'autre que
l'idéologisation de
toute pratique humaine
dans l'esprit du seul
mouvement de la valeur
d'échange, ayant rejeté
toute qualité et toute
ascendance et portée par
des aveugles pour ne pas
se rendre compte qu'ils
parlent en l'occurrence
de nulle-part. Leurs
verbalisations qui ne
sont plus des paroles,
sont pourtant des
effectives réalisations,
celle du prophétique
processus sans sujet
althussérien et celle de
la consternante formule,
quant elle est prise aux
mots par la sociologie
actuelle à l'avant-garde
ici de la mondialisation
et en rupture radicale
avec la normativité
durkheimienne, de ne
considérer, (par posture
et non
substantiellement), les
"faits sociaux" qu'en
"choses sociales".
L'injonction
mondialiste, dans le
registre, si l'on peut
dire, de l'esprit, se
résume en une
chosification réalisée,
à ne devoir plus, pour
ceux qui ont accès aux
scènes médiatiques
monopolisées, s'adresser,
(si l'on ose cette
nouvelle aporie),
qu'à des
choses sociales
réalisées, ou si l'on
préfère des hommes
chosifiés, non plus à
des hommes peuplés
(C Salmon
Verbicide) ou à des
peuples,
La grande
braderie des peuples,
des nations, et du
sens même des mots,
au creux des
sinistres eigthies
axée sur un si
symbolique 1984,
n'était pourtant pas
encore celle de
l'humanisation même,
seulement celle des
acquis civilisationnels
du mouvement ouvriers et
de la souveraineté du
peuple. Mais la
dialectique historique
ne se résume pas
seulement en défaites où
se complait le
catastrophisme de
l'impuissance. Les
années 1990 ont
lentement ré-imposée,
succédant à
l'obsolescence des ex
classes constituées
en sujets de
l'histoire, la
nécessité
anthropologique et
historique de la forme
peuple, comme seule
modalité civilisée de
résistance à la
grande déculturation
(Renaud Camus, si bien
ciblé sauf dans sa
terreur du grand nombre
qu'il ne perçoit que
comme
masse). Les
mobilisations non de
masses mais de de
modalisations du peuple
conscientes et
finalement durables, ce
furent et c'est toujours
plus un constituant bien
réel de la mémoire
politique vivante (il en
reste une), au fil de
dates bien
inscrites, à l'instar de
la grande Ecole de la
République, dans
la conscience politique
qui perdure sous l'écume
de surface des
opinions :
- En France 1992, quasi
Non à la prison
monétariste et
malthusienne de
Maastricht, 1993,
défaite historique de la
gauche euromondialisée
de 1983-4, tendance 2°
Gauche,
différentialiste, id
est - déjà -,
inégalitaire, 1995,
révolte des classes
moyennes salariées
relayant la classe
ouvrière historique
achevée mais recyclée
(Voir notre Les
ouvriers de la classe au
peuple), 2002,
implosion du pseudo
bipartisme, éviction des
socialistes du 2° tour
des Présidentielles,
2005,
Non massif au
référendum européen
l'alignement européen à
la mondialisation, etc.
Nicolas Sarkozy (on l'a
montré dans une étude
rééditée sur ce site,
Nicolas et Ségolène..)
n'a pu l'emporter, grâce
à son parolier Henri
Guaino, personnellement
attaché au peuple
résistant de 1940-1945),
qu'en captant par les
marqueurs verbaux ( et
certains actes
industriels et
internationaux) du
travail et de la nation,
des fractions
majoritaires du peuple
dans tous ses états
(infra). En France
toujours, et ceci pèse
plus lourd que tout
évènement fut-il
inflexion historique,
les années 2000, ont vu
resurgir l'acte
populaire le plus
radical, le plus
scandaleux au regard, de
l'injonction mondialiste
à s'abolir, de
l'injonction "verte" de
renoncer aux enfants
humains qui polluent
Gaia, de l'injonction
européenne
(allemande) de dompter
la croissance par le
corset malthusien d'une
monnaie déflationniste
de vieillards
rentiers, en
l'occurrence le seuil de
la fécondité, c'est à
dire de l'Eros créatif,
de deux enfants par
femmes. Il importe donc
de faire croire aux
femmes qui viennent et
aux hommes qui viennent,
qu'ils ne doivent plus
chercher leur salut dans
l'amour mais dans la
chosifiante "sexualité",
cette invention
bouchère (P.
Legendre) radicalement
coupée aussi de la
génération, donc
radicalement coupée de l
'autre, l'autre
sexe, voire l'autre
humain, dans cette
stupéfiante promotion de
la masturbation, avec ou
sans machineries (Arte
31 mai 2011), comme acmé
sexuelle de l'adulte,
dans les manuels
scolaires déjà cités.
- Hors de France le
retour des peuples
est multiforme, on en
retiendra que des pics
durables : notamment la
récupération de la
souveraineté russe après
la braderie oligarchique
d'Eltsine, la
renaissance indienne en
Amérique latine, les Non
danois, hollandais et
surtout irlandais,
l'attachement catholique
certes ambivalent des
polonais, la sécession
financière de l'Islande,
le printemps arabe
de 2011 et les
mobilisations populaires
ininterrompues de ceux
que les financiers
centraux - et le
différentialisme
(E. Todd, Le destin des
immigrés 1995)
anglo-allemand quasi
racial-, qualifient très
civilement de
PIGS. Portugal Irlande
Grèce Espagne.
D'ailleurs s'il fallait
meilleur argument à la
pertinence de cette idée
du peuple dans le
placard de la
souveraineté abolie,
sinon dans la tombe du
refus de la génération,
mais qui bouge encore,
hommage du vice à la
vertu, les oligarchies
mondialisées inventaient
comme une insulte le
vocable de
populisme pour
disqualifier dans
l'amalgame du mépris (
la France moisie
d'un érotomane branché,
la
classe raciste
d'un sociologue qui fit
sa carrière sur
les ouvriers, la France
antisémite du
philosophe de foire
scotché aux caméras) et
de la confusion
historique, toute
résistance populaire sur
ses fondamentaux
mémoriels et
anthropologiques (cf.
outre Jaurès déjà cité,
G Devereux, La
normalité in
Essais
d'ethnopsychiatrie
générale.
Gallimard), tandis que
les oligarques français,
culturels d'Etat autant
que politiques se
singularisaient par une
obsession quasi unique
planétairement en
déversant dans tous les
registres possibles
leurs saletés d'identité
négative (équivalentes
des histoires juives
dans des bouches
antisémites) sur mille
ans d'histoire de France
et sur le concept même
de peuple français.
C'est en effet la
millénaire gestation
humaine, toujours à
transmettre, toujours à
refaire, des
institutions et des
cultures transmises et
tous systèmes
symboliques, moraux
esthétiques, juridiques,
sublimant l'ensemble des
sujets
historiques d'une
constitution
imaginaire de leur
société, in fine
le vouloir-vivre
( ou Eros?) des Etats
nations et des
civilisations, que la
mondialisation en tous
ses registres, (comme
procès, comme
politiques, et notamment
comme politique
culturelle unique et
totalitaire) et les
mondialisateurs comme
sujets politiques ou forces
sociales avancés
(Poulantzas),
veulent épurer
dans des post sociétés,
et pour ce qui serait,
si la tendance était
achevable, et par
définition même une post
humanité, puisque c'est
précisément la relative
inachevable mais
réversible humanisation
qui constitue la
transmission, et dans la
culture, ce qu'on avait
si bien nommé, les
humanités, reniées
par la trahison des
clercs de la
chosification
"scientifique" de
l'expérience humaine.
Cette
transformation globale
cohérente et accélérée
du monde contemporain,
engagée depuis le début
des années 1980, comme
réponse à la crise
inaugurée en 1973-4
(Guy Bois)
la mondialisation est
notamment pensée ici
principalement comme
désouverainisation,
dépaysation,
acculturation
antagonique (R
Bastide) des
fondamentaux
anthropologiques. Ce
n'est qu'en pensant ces
médiations que le
concept de chosification
de l'humain est celui
d'une intelligibilité
générale. Tout ce qui
vit aujourd'hui se meut
dans l'éther d'une
mercantilisation
générale des échanges
sociaux et relationnels
sur fond de fantasme
délirant d'une société
monde d'avant Babel
réduisant l'humanité à
une espèce biologique
dans le dépeçage des
nations et la dite
gouvernance mondiale
des financiers. Toute
parole prétendant encore
à l'authentique, et tout
acte encore référé à un
sens (G Steiner,
Réelles présences)
doit se percevoir,
exposé à tous les feux,
comme ultime
établissement debout,
face aux
constructeurs de ruines
(Eluard) nihilistes de
l'art, du droit, de la
morale commune aux
grandes religions
universelles, osant
jusqu'à prôner la
manipulation
techno-biologique des
sexes, de
l'engendrement, de la
filiation, et pour les
plus exaltés, on pense
ici à Jacques Attali
(1981), jusqu'à
l'euthanasie d'Etat. La
mondialisation est
effectivement ce que dit
l'anglo-américain, une
transformation globale ;
l'ultime marxisme vivant
de Guy Bois, et la
catholique
Marguerite Peeters, cité
plus haut, convergent
enfin. L'Eglise c'est
longtemps aveuglée sur
une bonne
mondialisation alias son
devoir être
universaliste, fourvoyé
comme programme
temporel. Le programme
de son
« Interactive
Information Services »
c'est un
service d’information
spécialisé dans l’étude
de la mondialisation, de
ses concepts-clefs et de
ses mécanismes
opérationnels. La
cible gnoséologique ne
saurait être mieux
cernée: Concepts et
process, nous
revendiquons depuis au
moins 2004 l'unité
organique de ces deux
registres d'une même
réalité qu'indique mais
ne saurait résumer
l'idéologie pourtant si
désymbolisante de la
postmodernité et qui
n'épuise pas ( car il
faut aussi penser ses
résistances
antagoniques) notre
contemporain (contemporainéité
?), concept lui-même
délité par l'imposture
de l'art inversé.
Ces nouvelles et pseudo
vérités apodictiques
réassénées sans fin dans
les media et la pensée
politique et culturelle
unique, souvent
l'Université même, ont
cependant engendré leurs
anticorps dans un
corps social qui ne peut
être si facilement
réduit : un scepticisme
radical, devenu
une marée critique
latente et souvent
manifeste, d'où pourrait
resurgir, mais il n'y a
aucune fatalité dans
aucun sens, une
nouvelle conscience de
re civilisation et de
nouvelle autonomie
(Castoriadis),
toujours plus lucide
sur le nouveau front de
résistance qui affronte
en le sachant, la
contradiction principale
du monde, la
mondialisation même, son
centre américain encore,
ses appareils centraux
et leurs relais
politique standardisés.
La comedia del arte
des dites Gauche et des
pseudo droites ne nous
parle plus que de
leurres. Et cela tout le
monde le sait, sauf les
castes soumises qui font
carrière dans les
appareils de la
professionnalisation
politicienne notamment
rééduqués par les
sciences sociales de la
chosification..
Encore faudrait-il pour
reconquérir de la
démocratie comme
idéal du moi social et
non comme étant
empirique donné en des
formes démocratiques
surmontant leur
désubstantialisation
(Guy Bois) que
l'indispensable
expression
représentée
des actions
directes populaires
(l'autonomie de C.
Castoriadis qui rêvait,
mais joliment, de la non
représentation
athénienne?), engendre
une nouvelle génération
d'hommes politiques
reliés à leur peuple en
même temps que
résistants dans les
fondamentaux humanisés
des civilisations et
osant contre la doxa
sans alternative, donc
le dogme sanctionné des
classes parlantes
mondiales, avancer de
nouveau l'exigence des
"limites" dans l'humain
(Alain Supiot), c'est à
dire l'humain
même puisé dans le
meilleur de ce qui a été
transmis - Il n'y en a
pas d'autre possible
sauf à s'inscrire dans
la
souveraineté du
fantasme-
(P Legendre) sans
autre horizon prévisible
que le malheur et la
mort..
Cela suppose le courage
de braver les
stigmatisations et
censures de terreur qui
touchent tous ceux qui
osent, dans toute
l'Europe et plus
spécialement en France,
se réclamer des
mémoires, des
valeurs et des
fondamentaux
anthropologiques, qui
restent communs
au sein du peuple
en ses multiples et
coexistantes formes
phénoménologiques.
Peuple ? Cet ensemble
flou que n'évoquent
qu'avec des pincettes
les sciences sociales
ossifiées en disciplines
conformistes, est
pourtant si
substantiel
(Castoriadis encore), si
on avance, et cela reste
évident partout dans le
monde à l'exception de
nos
oligarques, rien d'autre
que le mot France. Pour
ce qui nous concerne la
résonnance assumée de ce
mot, simplement et
communément, comme
langue, comme culture,
comme histoire et
mémoire, toutes réalités
plus lourdes que le déni
de patrie des bobos
mondialisés, n'exclut
pas la mobilisation de
l'intelligence critique.
Nous offrons pour le
penser à jamais comme
problématique à l'instar
humain irréductible à
une "science"
fétichisée, des
stratifications
analytiques qu'à juste
titre exige l'idéal
gnoséologique
(sinon la réalité
contemporaine) des
sciences sociales. Nous
n'en finirons jamais
d'explorer des angles de
perception de cette
réalité qui condense
irréductiblement
certitudes et
incertitudes :
-Peuple politique
de la souveraineté
identificateur
historique,
-peuple
social des
rapports sociaux sur
l'axe mouvant du procès
de l'accumulation
mondiale du capital (non
du mode de production
éternisé des
bureaucraties
staliniennes) et de la
financiarisation non
seulement des économies
mais de la vie.
-Peuple
sociétal du commun
de la langue et des
mémoires.
-Cultures populaires
enfin que la
mondialisation semble
avoir déjà disloquées et
digérées, je pense à la
chanson française dont
Joëlle Deniot a fait
l'axe de sa si
singulière
anthropo-sémiologie du
populaire, et qui ne
perdurent pas moins sous
le vernis du nivellement
globish
et du roman oligarchique
d'une globalisation-
chosification achevable
de l'expérience humaine.
Nous n'en finirons
jamais à l'encontre de
tous les dogmatismes, de
revenir, ce que nous
avons fait tout au long
d'une biographie
intellectuelle
d'interrogations, sur de
nouvelles approximations
ouvertes, sauf pour ce
qui concerne le seul
fatum qui ne dépende
pas de nous sauf cesser
d'être humain, nos
filiations en lignages,
nation, civilisation
(s), et pour ce qui
concerne les peuples et
les personnes
singulières, deux
emblèmes en hommage au
peuple grec millénaire
et résistant, pour nous,
Eros le
bouleversant mouvement
vers l'autre que
les hommes résistant à
la bouchère (P.
Legendre) sexualité
du mondialisme,
nomment universellement
Amour, voire pulsion
symbolisée, de vie, et
Eleutheria, la
liberté, des hommes mais
d'abord pour qu'elle ait
substance, des cités.
*Une
façon de se tenir ?
Chacun poussera à
propres frais, la
comparaison plus
loin..."Le 6 juin se
feront face non pas
seulement deux
individus, mais deux
grands symboles des
inégalités extrêmes de
notre temps":
Irène Théry exprime le
29 Mai 2011 dans Le
Monde p. 16, l'idée
d'une symbolisation
(c'est nous qui
interprétons) gémellisée
par des rapports sociaux
située sur la scène
centrale. Si l'ensemble
n'est rapporté qu'à
"notre temps", notons le
point d'honneur,
doublement
anthropologique, rare
dans ce quotidien,
d'oser défendre contre
l'impérialisme
New-Yorkais un
"féminisme à la
française".
et d'invoquer pour les
femmes ce lega du passé,
une "façon de se tenir".
jr 23 mai 2011
Annexe Dominique
Strauss-Kahn dans la
Mondialisation
et parmi les
mondialisateurs de la
France
(7
juin 2011)
Le premier moment de la
politique de sortie
de la France de
l'histoire, selon
l'expression de feu le
Général Gallois, fut
celui de la soumission
aux injonctions de ceux
qui se posèrent à l'orée
de la mondialisation
comme modèles et
"centre", Margaret
Thatcher et Ronald
Reagan. 1982, 1983,
1984, Ce fut d'abord
l'indexation du franc au
mark, mais aussi la fin
de l'indexation des
salaires et des prix,
l'abandon des politiques
industrielles
souveraines qui
s'étaient succédées du
tripartisme de la
Libération à la fin de
la mandature de Georges
Pompidou,
l'immobilisation puis le
recul du droit du
travail, l'invention
d'un inégalitarisme
anti-salarié qui se
condensa sur le terme
manipulatoire
d'"exclu"... L'ère
giscardienne n'avait été
que celle d'une
immobilisation et d'un
tournant que se
proposait d'inverser le
Programme commun de la
Gauche, qui était en
fait celui du PCF et de
ce qui restait de
bourgeoisie nationale
gaullienne (cf. les
consignes de vote de J
Chirac), et qui sombra
si vite après le
naufrage électoral qui
s'avéra définitif de ce
parti mais aussi de ses
deux classes.
( bourgeoisie
nationale/classe
ouvrière nationale)
Invoquant déjà les
"marchés financiers"
avec autant de
conviction que ce qu'on
pouvait encore appeler
une Europe de la
démocratie chrétienne
sinon, à l'époque en
tout cas, Vaticane,
Jacques Delors, père de
Martine Aubry en fut
l'acteur zélé induisant
la première "explosion
des revenus financiers",
ce que chacun sait mais
aussi ce que trop
oublient, la
transformation de la
France pays de culture
universelle, en
promoteur zélé, sous la
direction de Jack Lang,
des industries
culturelles
mondialisées, la
liquidation du
probablement meilleur
système scolaire du
monde dont les deux
acteurs furent Lyonel
Jospin, pour
l'enseignement
secondaire et de nouveau
Jack Lang (auteur de la
mastérisation in
extremis, en mars
2002) , pour
l'Université, la
désouverainisation
devait s'accompagner
d'une
désidentification.
Jacques Delors n'était
cependant intervenu
qu'avant la
réunification de
l'Allemagne qui changea
radicalement la donne,
l'Allemagne redevenant
de facto protestante et
plus lentement
nationale, et
culturellement polarisée
face à une Europe latine
et méditerranéenne que
la grande crise actuelle
fait considérer par
Berlin retrouvé, comme
un univers sociétal
disons vaguement
inférieur.
Le second moment de la
mondialisation de la
France s'effectua en
cours de route de cette
évolution, qui ne fut
pas tout de suite si
claire, mais cependant
en connaissance de
cause. Ce fut
l'aliénation effective,
de la France au mark
devenu euro "fort",
l'abandon de la
souveraineté monétaire,
est abandon de
souveraineté tout court,
rendant impossible toute
politique industrielle
conséquente, et obérant
même par l'interdiction
du crédit verrouillée
par "les marchés",
l'avenir démographique
radicalement
contradictoire au
malthusianisme allemand
et quasi européen sauf
précisément la France et
l'Irlande. La fusion
monétaire dans l'euro
correspondant, sous
prétexte d'une fatale
"échelle" continentale
pour rester sujet dans
la mondialisation, à la
gestion des intérêts
strictement nationaux
désormais réaffirmés,
dès le gouvernement
Schroeder, d'une
Allemagne de rentiers
oliganthropiques, et
l'asservissement pieds
et points liés aux
"marchés financiers
mondialistes. Le Traité
de Maastricht adopté au
forceps avait déjà tout
lié dès 1992, mais c'est
le Gouvernement Jospin
1997-2002) qui instaura
l'ordre nouveau et
d'abord l'euro monnaie
unique et non monnaie
commune, dont les effets
délétères furent alors
masqués par le haut de
cycle des "nouvelles
technologies",
entraînant la création
d'un million et demi
d'emplois. Le programme
était pourtant déjà
totalement avancé..
C'est Dominique
Strauss-Kahn qui fut, en
France et en Europe, le
théoricien du nouveau
cours de la non
intervention de
l'Etat dans l'économie,
(sous la férule imbécile
du commissariat européen
à la concurrence qui
fait se gausser le
réalisme tranquille du
protectionnisme
américains) lors
d'un séminaire tenu à
Rambouillet en septembre
1999. J P Chevènement et
M Aubry furent les seuls
à contredire au sein du
gouvernement Jospin qui
par ailleurs signa avec
J Chirac la même année
les accords de Barcelone
programmant la fin des
retraites par
répartition,
l'augmentation de l'âge
légal et surtout la
privatisation générale
des services publics.
Avant d'être évacué du
Ministère des finances
pour cause d'un premier
scandale, celui de la
Mutuelle Nationale des
Etudiants de France,
dont la direction était
devenue un sanctuaire
trotskiste, DSK eut le
temps de liquider le
dernier verrou à la
casse financière de la
métallurgie lourde
française avec la
session des dernières
part de l'Etat dans
Usinor. En 2004, devenu
désormais, de par son
positionnement
idéologique
hyperlibéral, autant que
de par la configuration
hyperbourgeoise de sa
nouvelle famille
d'alliance incrustée au
sommet des media
audiovisuels, un des
"experts" planétaires de
la mondialisation
active, en l'occurrence
de "l'ajustement
structurel", dépeceur de
peuples, universel, il
livre avec le rapport au
commissaire très
européen, Romano Prodi,
l'expression achevée de
sa très déductible
doctrine.
J P Chevènement dans
l'interview très
opportunément sollicité
par l'Expansion (Juin
2011 pp110,113) en livre
en orfèvre de l'histoire
de la précoce "adhésion
du PS à la doxa
libérale", la substance.
"..confondant
d'irréalisme. Il propose
littéralement de former
une nation européenne,
de faire des listes
plurinationales aux
élections, de créer des
media transnationaux. On
y sent à l'œuvre une
volonté de gommer la
nation et d'en faire
disparaître les repères
/.. / vision purement
économiciste, où la
souveraineté populaire
disparaît, happée
par celle de l'empire,
(en l'occurrence
américain)." J P
Chevènement oublie juste
un détail, celui d'un
nain politique européen
réduit, qui plus est aux
seuls intérêts de la
grande Allemagne, vieux
rêve de la
Wilhelmstrasse depuis
1870 et qui s'était
explicitement exprimée
en ces termes même entre
1940 et 1945 "L'Europe
ne sera vraiment
l'Europe que lorsqu'elle
sera allemande" (A. H.).
Curieux (heureusement
ex) candidat à la
Présidence de la
république française
mais splendide occupant
de la direction du FMI
dont la politique mène
notre mère la Grèce à la
clochardisation et à
l'asservissement.. Les
mises en scène
complaisantes
accompagnant le 2° temps
de son périple
New-Yorkais entre
modeste pied-à-terre et
tribunal,, par ailleurs
hué par une armée de
femmes de chambres, dans
les media mondialisés
encore (principalement)
francophones (6 juin
2011(BFM Télé, LCI,
Itélé), font évoquer
avec des tremolos de
regrets de traders de
Wall street, de
concert avec la mise aux
nues de sa si émouvante
épouse milliardaire et
puissance des classes
parlantes de media,
si savante en codes
communicationnels
planétaires, le temps
béni de sa présidence du
FMI, dont il a si
opportunément "développé
le pouvoir mondial". Ses
partisans français (Le
Monde 3 juin 2011, p.
17) résument d'ailleurs
l'héritage qu'ils
comptent défendre et que
la rédaction du monde
synthétise par "la
construction d'une
"gouvernance mondiale"
(guillemets de la
rédaction)". En un mot
la fourmilière
financière achevable.
Mon royaume (fantasmé)
est décidément de ce
monde. La formule de
Pierre Legendre en
résume bien le délire
terrifiant : le temps de
la "souveraineté du
fantasme". jr
_____________
Evenements
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Eros
et Liberté, Trois essais de sociologie
et d'histoire.
Paris Le Manuscrit
2014
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Laboratoire
d'Etudes Sociologiques des
Transformations et
Acculturations et des Milieux
Populaires- Lestamp Association
2004
Si vous arrivez sur ce
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Jacky Réault Nicolas et
Ségolène ou le mystère de la
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Trois fondateurs
du
Laboratoire (alternatif) d'Etudes
Sociologiques des Acculturations et
Transformations des Milieux Populaires-
Lestamp Association 2004
Professeur et Maîtres de Conférence
à l'Université de Nantes
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