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Encre et Gouache
Mireille Petit-Choubrac
Copyright Lestamp
Edition-
Pour l'Edith
Piaf de J.
Deniot. 2012 |
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_____________
L'Eté
du Lestamp
2012
s'est
déroulé les 28 29 et 30
juin 2012
sur le thème
Des Hommes
Des Femmes
Inerties et
métamorphoses
anthropologiques |

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T 06 88 54 77 34,
0977093713
email:
jacky.reault@wanadoo.fr
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Hommage
aux Gilets
jaunes, retour
politique du
Pays réel
Sociologie
politique
Sociologie des
cultures
populaires
Sociologie de la
société
française
Peuple
politique Peuple
social Peuple
sociétal
Essai
d'anthropologie
politique
(RETOUR
DES PEUPLES
II)
(Hiver
2008-2009, et
révision en
2015)
__________
LES VOEUX DU LESTAMP
pour
2019

Guillaume
Budé par Jean Clouet, extraction des mains-JR
janvier 2019
Jacky Réault

Bref
essai
intermédiaire
sur le peuple et
les niveaux de
médiation du
populaire pour
un lieu commun
des sciences
sociales a
d'abord été conçu pour
éclairer l'analyse du
référendum "européen" de
2005 intitulée
Retour des peuples.
S'y référer
Ce
texte
constitue
l'édition
originale
de
cet
essai
complémentaire
au
texte
d'analyse
immédiate
et
immédiatement
politique
de
2005
Retour des peuples, Les
milieux populaires du
non français.
(Copyright
28
janvier
2009).
Quoique
ayant
déjà
sa
cohérence
fondamentale
autour
de
la
trinité
du
populaire
et
du
peuple
il
peut
être
l'objet
d'élaborations
supplémentaires
lors
de
l'hiver
2009.
Consultez
régulièrement
ce
titre
(dernière
intervention
de
lissage
graphique
et
infirmes
compléments
21
novembre
2009
Les voeux du LESTAMP
pour 2018

______
Les voeux du LESTAMP
pour 2018
________
Peuple
politique Peuple
social Peuple
sociétal
Notre
conception du
populaire
(J. Réault,"
Mondes ouvriers
et
peuples
horizontaux", in
Deniot, Dutheil,
Crises et
métamorphoses
ouvrières
L’Harmattan
1994, Les
ouvriers
nazairiens ou la
double vie,
in Ecomusée
Saint-Nazaire et
la construction
navale 1991, et
Les Trente
Glorieuses de la
CGT nazairienne
Annales de
Bretagne 1995),
interfère avec
celle de J
Deniot, telle
que nous l'avons
croisée dans
l'essai sur le
commun,
sur ce site,
Pour un lieu
commun des
sciences
sociales).
C'est au sein du
Lestamp
alternatif,
c'est à dire
associatif
librement
engendré par la
destruction
institutionnelle
du Lestamp, que
nous l'avons
réélaborée et
complétée en
janvier 2004.
Elle se refuse à
l'absurde
opposition des
deux termes
latins
populus et
plebs,
dérivant
anachroniquement
dans, alors que
le second est
irréductiblement
daté depuis 2500
ans et donnant
finalement
matière au rejet
quasi racial du
peuple politique
par P
Rosanvallon
(Pour le moins
depuis l'article
explicite publié
dans
Les lieux de
mémoire), ou
la "science
politique"
personnifiée de
l'idéologie de
la
mondialisation,
id est de la désouverainisation
des
peuples
désymbolisés.
Elle enjambe la
république
aristocratique
romaine pour
retrouver le
système
d'opposition
fondateur, celui
d'Athènes.
L'antinomique du
pouvoir, sans
garant (Castoriadis), du
peuple (démocratia),
est le pouvoir
d'un petit
nombre séparé (olig..),
spéculant sur les
légitimités de
l'antécédence ou de l'exprtise
(..archia).
Nous le pensons
dans l'unité
organique
toujours
problématique de
trois
configurations
complexes et
interférentes,
qui signifie la
singularité la
plus spécifique
de toute
société, formation
sociale,
pour mieux
conceptualiser,
en tout cas une
unité
d’humanisation.
C'est
l'interférence
-mobile,
- complexe
-
et
irréductiblement
floue...
...puisqu'elle est
unité de trois
mouvements, de
ces trois
identifications
elles même
inégalement
floues mais
néanmoins
réelles, du
peuple et du
populaire : le
peuple
anthropologique
des nations
humanisantes
(1) à la fois
séparées et
condensées-infléchies
dans un Etat, le
peuple
social (2)
des sociétés de
classes, celui
des rapports
sociaux, qui
interfère avec
le premier
précisément dans
le rapport à l'Etat,
l'un et l'autre
et leurs
rapports dans et
hors l'Etat,
étant
toujours en
interférences
avec les milieux
symboliques de
diverses
modalités du
commun du
peuple sociétal,
que la langue
les coutumes les
rituels
temporels et
spatiaux, voire
le religieux,
expriment
notamment. (3)
On ajoute que si
les
combinatoires
réelles de fait
social total
des
identifications
du peuple se
saisissent
essentiellement
dans les
milieux
réels, avant d'être
variablement
construits,
(4)
géographiques et
pratiqués, des
espaces
appropriés et
défendus, dans
les
quotidiennetés
des formes de
vie et
d'habiter, en un
mot dans les
petits pays (de
l'empaysation,
comme on l'a
écrit dans un
essai sur la
ruralité), elles
ne sont en
aucune façon
exclusives mais
organiquement
complémentaire
des modes
d'unification à
distance ou
liturgies
politiques
mémorielles ou
guerrières de
la nation en
ces moments
rituels festifs
ou dramatiques
d'ostentation de
son unité.
1 D'abord il y a
Un
peuple singulier
historiquement
singularisé et
perçu comme tel
dans le concert
contemporain, le
Populus, romain,
français,
chilien serbe,..
et dans les
démocraties
représentatives
contemporaines
issues des
révolutions
américaine et
française, il
est le peuple
invoqué et
consulté et
souvent bafoué
dans l'exercice
de la
souveraineté
populaire,
celle que
précisément met
en cause la
mondialisation
et ceux qui en
sont
l'avant-garde
dans leurs
propres nations
se définissant
de facto
comme
oligarques l'antagonique
des
peuples
dans la
problématique
grecque
inventant et
instituant la
démocratie.
C'est d'évidence
le nouveau
concept opérant
de la sociologie
politique du 3°
millénaire, dans
le carcan de
mépris de la
dite
construction de
l'Europe. En
réalité, sa
déconstruction.
Tel que le droit
romain nous en a
transmis le
concept, y
compris dans la
formule qui dans
le même
mouvement
désignait son
état donc son
Etat, dans la
séparation et
l'organicité,
senatus
populusque
romanus ; le
Tout
écrivions nous
pour frapper
l'auditoire un
jour de colloque
en 1994. Ce
peuple c'est
donc d'abord Un
peuple, parmi
d'autres, dans
le concert
babélien qui
fonde le socle
de
l'humanisation,
différencié de
son voisin, les
français, les
hollandais etc.,
qui veut durer
sur un
territoire
spatial et
mémoriel et pour
cela
s'instituer
faire Loi pour
être milieu
constitutif
d'une
nation. Un
peuple singulier
est toujours la
médiation
première, l'universel
concret, de
toute
humanisation et
de toute
identification
primordiale, de
l'enfant comme
de la société
;c'est en son
seul sein que la
filiation de ego
s'inscrit dans
une tension
féconde entre le
monde via ses
civilisations au
large, larges
familles de
peuples,
et en prise
directe et
charnelle avec
la petite patrie
territoriale
première
expérience,
entre microcosme
et métonymie de
la grande,
espace interne
des
peuples
horizontaux
vivant en
milieux jouant
dans
l'identification
la fonction
concrète de
première
médiation en
même temps
qu'expérience de
l'altérité
coopérante ;
c'est cette
transversalité
du populaire qui
passe par le
commun des
milieux
spatialisés
proches dont
nous faisons
notre quatrième
critère..
Le
Populus est
rappelons le au
passage à un
lectorat
français qui
croit que l'on
est encore dans
l'héritage des
grandes
politiques
culturelles qui
ont fait ce pays
depuis mille
ans, le
peuple et le
populaire
du TNP Théâtre
National
Populaire, de
Jean Vilar et de
la fondation du
Festival
d'Avignon, cette
utopie réalisée
selon
l'expression de
Laurent Fleury
(J. Deniot A.
Pessin,
Les
peuples
de l'art
L'Harmattan
2005), celui
qu'institutionnalise
André Malraux
quand il fonde
son ministère,
en y intégrant
de facto
les militants de
"l'éducation
populaire" qui
participent
certes, mais
dans des
équilibres
variés selon les
organisations,
de la deuxième
acception de
peuple celui qui
à l'époque est
clairement celui
des classes,
ouvrières
artisanes et
paysannes:
peuple (2) qu'il
est devenu
beaucoup plus
approximatif
voir trompeur de
spécifier
comme classes
populaires..
C'est tant le
Peuple du
Populus -
une
identification
nationale de
résultante
nécessairement
positive, en un
mot les
français, leur
langue leur
histoire, leur
culture- , que
le populaire de
classes dont les
tenants de l'éducation
populaire
constituaient l'élite
(entre
instituteurs et
militants
ouvriers), ses
syndicats, ses
mouvements
sociaux, ses
modes
d'appropriation
du territoire
(la chasse), ses
votes, ses
gouts, etc. ,
que va
s'ingénier
obstinément à
détruire par la
conjonction de
la force, de
l'assèchement
des subventions
et du mépris,
redoublé et
alimenté par les
ex-intelligentsia
soviétisantes ou
maoïsantes,
l'Etat culturel
de Jack
Lang. Il fut en
cela à
l'avant-garde de
la privation de
souveraineté que
la
mondialisation
et le mode de
construction
oligarchique de
l'appareil
européen vont
développer . Il
est probable que
nous vivons de
cet Etat
culturel
central, ( ses
formes féodales
décentralisées
lui succèdent en
plus nulles et
plus
tyranniques) les
derniers
soubresauts
avant son
absorption
résistible dans
le
secteur culturel
et créatif
du capitalisme
et du
nivellement des
nations qu'a
programmé le
Traité de
Lisbonne,
ratifié sur ce
point en actes
après avoir été
repoussé par
tous les votes
de
peuples
à qui on a
laissé le choix.
A ceci près que
la crise
systémique qui
déroule les
prémisses de son
maelstrom
pourrait bien
être l'heure du
retour
des
peuples.
-
2 Peuple
social celui de
la production de
la société au
sein des
rapports sociaux,
de production et
de centre-périphérisation
urbaine et
rurale, celui
des cultures
"populaires",
virtuellement
noyau dur du
peuple sociétal
3
Complexification
: de la
virtualité du
peuple social a
se constituer
comme le socle
résistant du
vouloir vivre
viable de la
société comme
communalité de
formes sociales,
de culture et de
mémoire, ou
peuple sociétal.
Quelques mots
d'abord sur
cette double
formulation, le
peuple social
celui que l'on a
circonscrit
ci dessous dans
le corps
de cet essai, se
saisit comme
partition de la
société
inséparablement
structuralo-fonctionnelle
d'une part et
inscrite dans
des
rapports
sociaux,
d'autre part, au
sens, si l'on
veut et sous
réserve
d'inventaire, le
plus marxien qui
soit : c'est à
dire de rapports
contradictoires
inégaux mais
interactifs de
par les
mobilisations
résistantes ou
offensives (luttes).
Emmêlés
concrètement les
attributs
fonctionnels et
les
mobilisations
résistantes
offensives ou
passives jouant
des
contradictions
sont logiquement
différenciés et
leur résultante
toujours à
analyser dans
une conjoncture
singulière.
L'ensemble forme
le peuple
social. Cette
dualité
contradictoire
du fonctionnel
et des rapports
sociaux, plus
abstraitement
des
contradictoire
(bases (?)
d'éventuelles
mobilisations
conflictuelles
quand en gros ou
en détail
l'histoire d'une
transformation
résistante ou
offensive
s'ouvre) nous
sépare
radicalement du
marxisme
comme idéologie
close dans
l'exclusive
logique des
rapports sociaux
et à plus forte
raison de ses
succédanés de
café du commerce
sociologique sur
une
essentialisation
possible (et
exclusive de
toute autre
logique
anthropologique)
de "dominants"
et de "dominés",
catégorie de
bazars pour
camelots
quasi-éthologues.
Mais cela ne
nous empêche en
rien d'intégrer
l'heuristique
marxienne qui
nous semble
indépassable des
rapports sociaux
- dans la
production
sociale de leur
existence les
hommes entrent
dans des
rapports... -
au sein
de multiples
contradictions
propres aux
positions dans
la
mondialisation,
aux positions
dans l'insertion
sociétale des
modes de
production, à
leurs
interférence et
à de multiples
autres principes
possibles
d'exploitation
de tentative de
contrainte
violente de
disqualification
culturelle ou
institutionnelle.
Nous ajoutons à
cette approche
sociale, déjà
complexe donc,
une autre thèse
que nous ne
développerons
pas ici car elle
demanderait des
développements
trop importants.
Les modalités
d'interférence
des attributs du
peuple social et
du Populus
national comme
subjectivation
instituée de
l'ensemble de la
société
considérée dans
sa souveraine
séparation, nous
suggèrent la
thèse à explorer
d'un peuple
sociétal.
Pour ne pas
alourdir le
propos nous en
renvoyons un
profilage rapide
en annexe.
Au sein d'un
peuple-populus
se
constituant en
Etat - bloc de
classes et
d'appareils
monopolisateurs
de violence et
de reliances
symboliques,
pour faire face,
-nous résume
peut-être un peu
trop vite Engels
de l'Origine
de la famille-,
précisément aux
contradictions
de la
cristallisation
de classes dans
de
contradictoires
rapports
sociaux,
apparaîtrait
dans la société
Le peuple, dans
sa deuxième
acception,
partition dû
populus, à ceci
près que c'est,
dans cette
problématique,
de lui multitude
le socle de la
société, que le
bloc historique
des classes
liées à l'Etat
et ''Etat se
sont séparées.
Dans cette
genèse qui n'est
pas sans intérêt
heuristique nous
voyons le double
intérêt de
fonder la thèse
corollaire du
lien organique
peuple nation et
du peuple social
dans ce que
appelons le
peuple sociétal.
Dans cette
formulation des
multitudes
majoritaires
constitutives du
Populus,
seraient de ce
fait deux fois
peuple,
Nous hésitons,
cependant avec
l'essentiel des
sciences
sociales et
cette
incertitude est
sans doute
indépassable sur
la
substantivisation
Le
peuple, non
qu'on puisse
prétendre qu'il
n'existe mais
que l'on ne
peut connaître
que dans des
métonymies
concrètes, en
général
localisées ou
sectorisées,
sauf vastes
mouvements de
révoltes
(émotions
populaires) ou
de révolutions,
où le peuple
n'est jamais
seul.
Sociologiquement
il est plus
prudent de
partir
essentiellement
de référence
irréductiblement
mouvantes
dynamiques et
contradictoires,
selon les
pratiques
auxquelles on
l'attribue, que
sont certaines
propriétés
sociales en
structures ou en
situations et
pratiques dites
populaire
(sociabilités,
cultures,
langages, morale
esthétique,
formes de vie,
alimentation,
produits).
La sociologie et
l'histoire ne
sont pas en
manque pour
illustrer cela à
ceci près qu'une
partie très
idéologisée des
sciences
sociales prétend
nous asséner la
thèse, du temps
de la
mondialisation,
qu'ils nomment
village mondial
ou autres
balivernes, de
l'obsolescence
du populaire
comme de toutes
les acceptions
du mot
peuple.
En tout cas rien
de ce que l'on
peut qualifier
de peuple ou de
populaire au
temps historique
d'où nous
parlons ne peut
se dénoter
et à plus forte
raison devenir
intelligible par
l'
anachronique
plebs
qui était
supposée
désigner le
peuple social,
non sans une
certaine
préciosité
désuète dans la
vieille
littérature
universitaire
réactivée
dans les années
80 au temps du
retour de l'antipeuplisme
de mépris.
Laissons le une
bonne fois aux
idéologues de
l'humanitaire,
de la
victimisation ou
de la
déconsidération
et aux
sociologies
courtes peu
soucieuses
d'anachronisme
ou pire
colportant avec
elle leur
condescendance à
l'égard d'un
supposé
bas, ce
vocable réapparu
jusque dans la
littérature
sociologique de
la fracture
sociale active
des dépités des
totalitarismes
de volk ou de
(pseudo) classe
du 20° siècle.
Nous ne
disposons pas de
substantif
conceptuel
alternatif
disponible
suffisamment
universalisé
pour désigner ce
qu'une
sociologie de la
culture
important
de facto les
stratifications
verticalisantes
anglo-américaines,
assigne comme
classes
populaires,
catégorie
parfois commode
mais sans aucun
principe
d'intelligibilité
que d'être
intégrée par le
bas
(encore) dans
des topiques
dont la plus
célèbre et
éculée est la
tripartition des
cultures,
terme devenu
totalement
syncrétique,
lorsqu'avec l'Etat
culturel et sa
novlang
Le sens même des
mots comme un
donjon tomba
(Jacques
Bertin).
Qualifier des
classes plutôt
que d'autres de
populaires c'est
de surcroît les
essentialiser,
contre ses
principes
revendiqués.
Cependant dans
classes
populaires
l'apport
gnoséologique le
plus explicite
reste peut-être
le premier mot
classes
(moins comme
groupe mais
comme marqueur à
moyenne portée
de rapports
sociaux) quel
que soit son
usure
historique. Mais
il faut aller
plus que toute
cette prudence
par trop
inhibante de
toute analyse
aboutie.
Sortir de trop
de prudence
épistémologique
guettée de
relativisme
Le populaire
des classes
populaires
(plus ou moins
désigné comme la
métonymie du
peuple, son
noyau
phénoménologique
visible en
quelque sorte,
dans le discours
politicien du
19° siècle)
renvoie dans la
tripartition
indo-européenne
aux
laboratores,
ceux qui
travaillent,
(Georges Duby,
Les trois
ordres ou
l'imaginaire du
féodalisme.
NRF1978)
par
rapport à ceux
qui relient par
les rites et
liturgies et
ceux qui
combattent (dans
un continuum
politique et
militaire). S'il
fallait un
substantif
contemporain -
quoique
l'attribut
populaire
nous semble
épistémologiquement
supérieur jusque
dans son
incertitude
robuste - nous
proposerions
en
approximation
plus ou moins
provisoire,
les
travailleurs ,
et
puisque c'est le
salariat qui en
constitue le
mode, ajoutons,
les
travailleurs
libres, libres
(concept
qui chez Marx,
tout le monde
l'oublie, a
valeur
civilisationnelle
positive). Aux
salariés
cependant il est
nécessaire
d'adjoindre les
non salariés non
ou peu
salarisant
(ce qui n'est
d'ailleurs pas
contradictoire
avec la première
théorie
marxienne de la
prolétarisation
des
Formen
dans le
brouillon
hégélianisant
dit
Grundgrisse))
.
Encore pensons
nous
indispensable
d'ajouter pour
penser les
attributs du
populaire, - et
ceci dans le fil
du Richard
Hoggart de
The use of
litteracy-,
les critères
complets de
l'existence
sociale ce qui
donne, pour le
populaire
l'ensemble des
cultures genres
de vie formes de
sociabilité,
performances
esthétiques, des
travailleurs
libres dans
leurs unités
et formes de vie
(tout le monde
ne travaille
pas) en leurs
milieux ,
d'habiter, de
mémoriser et de
symboliser le
monde: ce
que nous
avons qualifié
(J Réault 1989,
Lersco) d'ans
les espaces
temps du
territoire
français comme
écosystèmes
sociaux de
reproduction (majoritairement)
populaires..
Les
classes ou plus
concrètement
sans doute en
2008, les
milieux sont
plus ou moins
populaires
en ce qu'elles,
doublement,
vivent de leur
travail- ou sont
entretenus par
le travail de
leurs liens de
vies, et
coexistent entre
elles. Nous
pensons ici
nécessaire
d'ajouter un
concept marxien
quoique
nécessairement
déductible de la
deuxième
accumulation du
capital celle
qui engendre la
première
industrialisation,
celui de
prolétarisation,
qui ne devient
sociologique
qu'en
l'interprétant
en termes
d'historicité
(moment) de
formes et de
degrés et qui
scinde de ce
fait d'entrée la
dite classe
ouvrière
historique qui
fut quoique
inégalement
toujours
hétérogèue dans
son rapport à
cette
accumulation.
Les moments
degrés et formes
de
prolétarisation
des ouvriers les
distribuent dans
différents sous
ensembles
"horizontaux, JT
1989, 1992) du
peuple social
correspondant
aux différentes
modalités de
leur
prolétarisation
et
déprolétarisation.
Les peuples
propriétaires
pour dire vite,
ouvriers
compris, ne sont
pas moins
populaires que
les peuples plus
séparés de leurs
conditions
d'existence,
matérielles ou
immatérielles
(liens savoirs).
On dirait même
au contraire
dans le fil
d'une analyse
quasi millénaire
(sociétés
antiques,
Révolutions
française et
américaine) du
lien entre
peuple et
appropriation
d'un territoire
y compris
propriété. Une
analyse actuelle
des métamorphose
du populaire ne
peut faire
l'économie des
modalités du
passage ouvrier
"de la classe au
peuple" (jr
2008)
Toutes ces
pluralités
co-existantes
leur est
constitutive
du Populus comme
du peuple social
sauf que sauf
que cette
dernière est
toujours
partielle,
singulière, mais
immédiate dans
des territoires
milieux
(localisés ?)
qui constituent
les espaces de
médiation de
cultures
communes
intermédiaires
entre la culture
commune
nationale, la
plus abstraite
mais pas
toujours
(exemple la
guerre,
l'intégration
politique, la
communauté
médiatique,
etc.) , les
milieux
territoriaux qui
constituent les
espaces plus ou
moins
quotidiennement
expérimentés de
la vie pratique.
Sur ces lieux
communs concrets
nous revenons
plus loin.
Entre les
entités parfois
robustes des
deux peuples
entrelacés ou
séparés, penser
plus
généralement le
populaire comme
attribut autant
que comme
substantifs de
groupes
essentialisés.
Généralisation
du Commun et du
Milieu localisé
comme
introduction à
l'idée de
transversalité.
Pour qualifier
concrètement le
populaire
sociétal et même
d'une certaine
façon l'unité du
peuple national
nous venons d'en
passer par deux
critères
transversaux qui
font que ne peut
être dit
populaire ce qui
serait l'apanage
de classes ou
vaste ensemble
en ayant le
monopole, le
populaire,
notamment
culturel se
révèle dans les
géométries
variables selon
les époques les
politiques, les
systèmes
scolaires etc.,
de l'extension
partagée des
communalités
sachant que
l'espace commun
ou séparé est
une
détermination
trop
fondamentale ;
pas seulement
depuis la
révolution
néolithique
séparant les
villes et les
campagnes mais
plus que jamais
dans les
sociétés
affrontant la
mondialisation.
C'est par ces
deux entrées que
l'on peut à la
fois comprendre
et étudier les
transversalités
du populaire
social mais
aussi national
tant il est vrai
que
l'identification
solidaire à son
peuple comme au
peuple ne peut
jamais être
absolument
préjugé. Il est
même
historiquement
répétitif que
les classes les
moins populaires
sociétalement
sont souvent
celles qui sont
les plus
enclines à se
désolidariser.
De ce point de
vue le temps de
la
mondialisation a
été exemplaire.
C'est de
l'archipel des
capitales
mondialisées
monopolisées par
les classes
parlantes et les
oligarchies
(inassimilables
mécaniquement ou
éculées classes
supérieures de
la sociologie
poussive
attardée en
1974) que la
dépopularisation,
dans tous les
sens du terme,
l'antipeuplisme
le plus
méprisant, et
l'abandon des
cultures
nationales, sont
les plus
avancées.
Politique
populaire
politique du
peuple ?
A l'interférence
des deux
peuples, serait
requise
l'analyse de ce
qu'un historien
des temps
modernes Roger
Dupuy a défini
par un maître
livre, La
politique du
peuple
(Fayard 2003)
portant sur
temps
moyennement long
de l'ancien
régime et des
républiques
issues de la
révolution
française. Cette
question est
trop centrale
dans la
politique ou la
post-politique
au delà d'un
seuil de
mondialisation
pour être
exécutée
rapidement. On
ne la note ici
que pour mémoire
et on renvoie
outre à R Dupuy
à l'autre
historien, Guy
Bois qui a si
magistralement
problématisé la
nouvelle donne
politique de la
mondialisation
et du caractère
central des
peuples
nationaux dans
l'alternative
d'une
résistance.
Cette question
centrale,
interfère, par
trop d'ailleurs
dans la dite
"science
politique"
instituée en
solidarité
totale avec le
pouvoir
politique et
celui des media,
avec les
différentes
modalités d'un
populisme.
Il y aurait
pourtant grand
besoin d'un
concept de
sciences
sociales
désintriqué des
usages
vulgaires,
quoique se
prétendant
savants,
tendancieux et
insultants,
qu'en ont fait
les
classes
parlantes
à partir en
gros de l'année
orwellienne de
1984, celle du
Vive la crise
des
intellectuels
dépopularisés.
Alors que la
souveraineté
nationale
(populaire 1)
était l'objet
d'un premier et
radical abandon
(l'asservissement
du franc au mark
fort de la
déflation et de
la
décroissance),
et que les
acquis
populaires (2)
étaient
ridiculisés
avant d'être
démolis un à un,
il s'agissait de
de désolidariser
les classes (moyennes
?)
devenues
culturelles
c'est à dire
instruites, (E
Todd,
l'Illusion
économique)
dans le sillage
de l'oligarchie
mondialiste des
classes
parlantes, et
des classes
populaires
présentées comme
porteuses de
toutes les tares
de l'arriération
politique et
culturelle..
Antinationisme
(P A
Taguieff) et
Antipeuplisme
(Todd, etc. )
surgirent
ensemble et
constituent
historiquement
une véritable
leçon de chose
expérimentale de
l'enlacement
organique du
peuple du peuple
national et du
peuple social -
et ou sociétal
?- , dans la
réalité comme
dans toute
science sociale
qui ne renonce
pas à saisir des
complexités
concrètes sinon
contradictoires
dans le sens
marxien et non
logique du
terme.
-
3 Le
peuple sociétal,
est celui du
commun de la
strate la plus
largement
commune de la
culture
sociétale
qui dans un pays
historiquement et
anthropologiquement
complexe comme la France
est le commun de
multiples sous-cultures
sociétales
(écosystèmes sociaux de
reproduction populaire,
J Réault Nantes LERSCO
1989, et sur ce site
Nicolas et Ségolène
(Sociologie des
élections
présidentielles?
2010)...
Cliquer
Il
y a donc un peuple
sociétal fragile
compromis historique et
multiples peuples (sous)
sociétaux. C'est ce
peuple sociétal précieux
et fragile qu'a violenté
le viol législatif de
l'ainsi nomme "mariage
pour tous", et qu'a
seulement violenté, en y
perdant des plumes la
grotesque aventure de
l'idéologie du genre qui
se heurta au butoir de
la
common decency,
en l'occurrence de la
raison.
« Il y a forcément entre les individus, même
des classes les plus opposées ou castes les
plus distantes, un fond indivisible
d’impressions, d’images, de souvenirs,
d’émotions. L’âme individuelle soupçonne à
peine tout ce qui entre en elle de vie
sociale, par les oreilles et par les yeux,
par les habitudes collectives, par la
communauté du langage, du travail et des
fêtes, par les tours de pensée et ces
passions communs à tous les individus d’un
même groupe que les influences multiples de
la nature et de l’histoire, du climat, de la
religion, de la guerre, de l’art ont
largement façonné ». (la patrie) « la
multiplication de l’âme individuelle par
l’âme de tous »
Jean Jaurès, cité
part J P Rioux Jean Jaurès, Perrin
2009.
Via Philippe de Saint Robert, Valeurs
actuelles 8 au 14 octobre 2009-
C'est celui qu'a
remarquablement défini
Jaurès avec précisément
les mots simples et
communs, indiquant dans
le même mouvement sa
fermeté théorique et
l'incarnation de de son
appartenance au commun
français. Un texte
totalement
contradictoire avec
toute récupération par
la post-gauche française
desséchée
complémentairement dans
les idéologies
sociologistes de la
rupture "d'avec le sens
commun", dans l'identité
négative voire le déni
de l'histoire de
Franceet dans l'antipeuplisme
qui accompagne depuis
1984, la liquidation de
la souveraineté
nationale, id est de la
démocratie même en même
temps que de
l'indépendance qui en
est le présupposé. -
Nous n'avions
pas évoqué ce peuple du
commun, meilleure
formulation certes, que
peuple sociétal; dans
l'analyse
essentiellement
politique de 2005
quoique son élaboration
est ancienne (J Réault
1992, l'intersection du
populus
et de la
plebs) et J
Réault, J Deniot, J
Réault, 2006. Le commun,
Pour un lieu commun des
sciences sociales).
Nous revendiquons
l'ajout de ce concept
transversal
indispensable à la
compréhension des deux
populaires et de leurs
interférences, sa
spécificité se trouvant
précisément dans leurs
interférences. Pas de
peuple sans communalités
; - celles de la
nation sont à la fois
plus
lointaines nécessairement
plus instituées et
inscrites
nécessairement sur
soubassement
anthropologico-culturel
et mémoriel volant de
perdurance de la
constitution politique
autonome, -celles pas
toujours moins concrètes
(les langues
maternelles
(Th Nathan)
que - les communalités
immédiates de
milieux
petits pays
régions. Le commun c'est
tout ce qui se trouve en
amont des diversités et
qui permet de faire à
toutes échelles, locales
ou nationale, peuple
comme tendanciellement
unité constituée ou
simplement comme
sociabilité "naturelle :
les universaux relatifs
des linguistes et des
anthropologues de la
culture, ou plus
récemment du
bel ordinaire
de Joëlle
Deniot ou la
connaissance
ordinaire de Michel
Maffesoli), mais
aussi la
common decency
d'Orwell,
redécouverte par
Jean-Claude Michéa, sur
le socle démocratique
mais d'abord
anthropologique du
common sense, voire
de la common law,
britanniques.
Ainsi en France la
langue reste, quoiqu'on
nous affole avec un
analphabétisme très
sollicité, commune,
l'excellence alimentaire
( J Réault 2004),
reste une communalité
propre à tous les
ensembles sociaux, la
mémoire de vastes
mouvements populaires
capables d'infléchir
l'obsolescence
d'institutions
politiques en est une
autre, etc.
Il faut
cependant faire un sort
au commun plus
particulièrement propre
aux multitudes (ou
classes vite dit
travailleuses. IL y a
deux angles aux
révélations différentes
pour l'aborder - -
- C'est d'abord à
son propos que l'on
désigne des dites et
éventuellement avec
pertinence,
cultures
populaires,
elles sont à la
fois faites d'items
communs à l'ensemble du
Populus
mais plus ou
moins devenues obsolètes
dans les classes les
plus liées au pouvoir et
à l'intégration
culturelle contrainte,
soit spécifiques souvent
soit localisées et
historiques (milieux)
soit liées aux pratiques
travailleuses et à leurs
interférences dans des
koinés
de coopérations
partielles l'armée de
conscription en fut
une), reliant artisans
paysans ouvriers etc...)
On considère ici comme
pur et vain jeu
d'intellectuel incapable
de s'exposer dans une
pensée qui les inscrit
dans un populaire quel
qu'il soit la fausse
querelle du populaire de
déperdition des classes
distinguées et du
populaire spécifique.
Les deux mon général et
revenons aux choses
sérieuses.
- Le commun
c'est surtout et plus
profondément, ce qui est
transversal au plus
grand nombre (englobant
les
laboratores,
comme G Duby le
trouve dans les textes
médiévaux),
de la
culture dans toutes ses
acceptions et d'abord
les langages verbaux et
non verbaux, les
sociabilités de
convenance ou plus
profondes, les mémoires,
et en France, au premier
chef les chansons, les
genres de vie, et du
temps de la
mondialisation inversant
les valeurs des
mondialisés, la common
decency anthropologique.
C'est ce fondamental
transversal du populaire
qui rend le plus malvenu
une qualification du
populaire de deuxième
sens essentialisé dans
des groupes spécifiques.
En 1950, l'école
primaire de la
république avait achevé
de produire une
communauté de langue qui
plus est baignée dans
les partages inégaux
mais communs et
universellement
valorisés du "Pays de la
littérature" ( J Lepape).
Les politiques d'après
1974 se sont tous
conjugués pour mettre en
pièce et la langue et sa
littérature, acculturant
par la violence d'Etat
ce qui avait été un des
peuples les plus
instruits et cultivés du
monde. Il fallut une
sociologie du plus bas
étage pour louer les
pouvoirs responsables de
cet ethnocide, par une
des plus serviles
contributions apportées
par des universitaires
au pouvoir politique.
Cette contribution se
présenta comme
Le niveau
monte.
L'antiphrase est
une spécialité des
novlangs totalitaires.
La récompense ne se fit
pas attendre l'auteur ne
devint pas ministre, ce
qu'il avait espéré, ou
au moins conseiller
proche, mais pire on lui
confia la chaire des
sciences sociales dans
ce qui restait un des
derniers sanctuaires de
la haute culture. Grand
moment de l'assomption
de la "sociologie comme
science". Tout était
évidemment et reste
définitivement dans le
"comme". En d'autre
temps ont aurait proposé
sa tête au peuple ce qui
serait trop d'honneur ;
nous ne lui souhaitons
que l'oubli, après
disparition des derniers
manuels les plus aboutis
sans la novlang
antithèse de la langue
et de la raison commune,
ceux des dites Sciences
Economiques et Sociales
qu'aucun pouvoir ne
semble avoir vraiment
envie d'abolir.
Au total
le peuple et le
populaire s'adjugent
dans cette trinité
le
tout
national, le
pôle
populaire
des rapports
sociaux, et à
l'interférence et sous
l'interférence, le
commun.
L'actualisation
contemporaines des
pensées du populaire
étaient enformée dans
l'aporie de ce
dualisme syncrétique qui
faisait coexister sans
interférence les
logiques hétérogène de
la vieillerie
anachroniques colportée
par le droit et les
sociologies courtes du
populus et de la plèbe.
Le contradictions et les
illogismes de ce
bric-à-brac faisaient
beau jeu aux idéologues
(Rosanvallon en tête
mais aussi Touraine et
les tourainiens), de la
fin des peuples, alias
l'expression quasiment
mécanique du processus
et des politiques
conjuguées de
mondialisation,
alias dédifférenciation
pré-Babélienne des
peuples alias abolition
de la souveraineté
populaire des nations.
4-
L'affinité substantielle
du populaire et du
spatial.
|

Carte synthétique
extraite de "Nicolas et
Ségolène..." (Sociologie
des présidentielles et
formes de prolétarisation
J Réault 1989, 2010.)
Nous empruntons les
systèmes familiaux à E.
Todd, dans notre
problématique des
écosystèmes sociaux
(populaires) du
développement. (JR
Lersco 1989).
|
| Erratum
du chorème
pouvant encore subsister sur le
site, pour le "Vaste bassin parisien"
(Nord-est) Lire
Prolétarisation achevée et non
prolétarisation inachevée.
Cette dernière concerne
essentiellement l'Ouest de la
contre-révolution ( A
Siegfried), première droite,
et de la dépaysannisation
tardive qui devient vivier de la
Deuxième gauche;
l'Aquitaine est est une forme
oliganthropique et première
gauche radical-socialiste de la
prolétarisation inachevée.
Extrait de J Réault
Nicolas et Ségolène 2007 ou
le mystère de la dame de Vix.in
J Deniot, J Réault, Espaces
Temps et territoires. Ed.
Cahiers du Lestamp-HP, 2, Nantes
2010. Egalement disponible
sur ce site.
Fin d l'insert éditorial 2010 |
L'approche
anthropologique
sociologique et
historique complète,
notamment et pas
seulement dans les
espaces-temps qui
constituent la structure
spécifique de la
mondialisation (centre
(s)périphéries,
centrages décentrages),
requiert de ne pas se
borner à ces trois
entrées génériques de
l'universel concret de
chaque société, et
d'introduire d'une part,
sous chacune ses
rapports à l'espace
territorial, d'autre
part les unités
concrètes non
universelles qui
constituent les milieux
de l'expérience des
fondamentaux
des formes de
vie d'habiter de
travailler, de
socialiser
Là se trouve
(quels que soient les
media unificateurs qui
correspondent aux
entrées génériques), les
segmentations anthropo-historiques,
génériques
(villes/campagnes etc.)
liées à l'histoire des
espaces-temps du
développement (Autour de
la
ligne
Saint-Malo-Genève"), et
singulières, les entités
régionales, notamment si
spécifiques de la
France-diversité (F
Braudel), aux découpages
à la fois souples et
robustes et en tout cas
multi-critères, ce qui
n'exclut pas de vastes
ensembles connus de
l'anthropologique
historique (Nord/Sud,
de la langue, du
droit, de la
romanisation etc,
Ouest d'A Siegfried
et autres interférence
surdéterminée par les
civilisations
agraires, Vendée, pays
etc...) Ce que
nous avions qualifié
dans nos travaux des
années 1989-1995, de
peuples horizontaux
(1992 publié
1995), et
d'écosystèmes sociaux de
reproduction.
(Jr 1989)
Les rapports
très intenses du
populaire et du spatial
ne constituent pas une
thèse qui serait
nouvelle ou théoriciste,
leur connaissance de
réalité résistante
s'impose depuis
longtemps aux historiens
géographes
anthropologiques
notamment de l'espace
français, mais il est
important pour la grande
ignorance modale des
sociologues à cet égard
de préciser que
l'efficace de l'espace
dans la détermination
des pratiques se vérifie
toujours autant dans
toutes approches
empiriques qui ont la
probité de ne pas
l'oublier, Au point que
non seulement sur les
variables aussi
sensibles et apparemment
conjoncturelles des
formes et modes de vie
d'habiter et de
consommation, la
description économique
(Nicole Tabard) pose
comme empiriquement
toujours vérifiée la
correspondance
du populaire et du
rural,
mais plus
généralement les grandes
enquêtes d'opinions
quasi quotidiennement
réitérées dans la
contemporanéité la plus
immédiate possible,
mettent en évidence que
parmi toutes les
variables
"indépendantes"
explicatives du plus
grand nombre de
pratiques et bien avant
la CSP en obsolescence
rapide, le diplôme et la
situation spatiale
étaient les plus
vérifiées, soit ensemble
(remarque précédente)
soit exclusivement.
L'expulsion du peuple
des villes dans les
sociétés de la
mondialisation ne peut
que renforcer ce
phénomène. Une
anthropologie du
populaire doit donc
intégrer tout cela
d'autant plus que le
politique est, même dans
la conscience sociale,
devenue l'expression
politique de cette
réalité, les grandes
villes archipel de la
mondialisation étant de
plus en plus le monopole
résidentiel des franges
bobos et culturelles
de
l'hyperbourgeoisie
mondiale et
de ses relais
dépopularisés
et dont le
noyau dur (Vert) se dit
dénationalisé.
A l'âge de la
mondialisation la
spatialisation des
grandes polarisations
sociales et politiques,
celle des peuples et des
oligarchies mondialisées
étant l'axe du monde,
est dimension
intrinsèque de toute
problématisation du
populaire.
Depuis longtemps les
sociologues des
consommations et genres
de vie ( N Tabard) ont
mis en évidence
l'équation du populaire
et du rural, que nous
avons développés dans
nombre de nos travaux(
1989, 2002, 2004). Les
grandes villes de
l'archipel de la
mondialisation
n'abritent de plus en
plus désormais que les
classes parlantes
nimbées de plus ou moins
de classes culturelles
dont l'hyperbourgeoisie,
ou du moins la culture
de son pouvoir est la
référence, et de leurs
assistés
ethnicisés
des
périphéries
du monde. Les
mondes travailleurs et
populaires les plus
refoulés constituent,
avec leurs formes
propres de résistance
(le mouvement chasseur
par exemple) les
indigènes des ruralités
plus ou moins
abandonnées, mais aussi
de ces mondes
intermédiaires où les
mondialisés des grandes
villes les repoussent
dans ces nouvelles
ambivalentes et
porteuses de dynamiques
sociales brouillant les
cartes, les
rurbanités.
La
désymbolisation générale
des peuples et du
populaire ou la question
principale des sociétés
de la mondialisation.
En gros ne
tournons pas autour du
pot tout est bon qui,
209 ans après la
révolution française
veut nous réhabiliter
les catégories de
pensée, et virtuellement
les statuts
réinstitutionnalisés en
gros de tout ce qui
désigne
l'infériorité
et donc
est supposé refonder
l'inégalité, dont la
plus radicale est la
substitution
d'oligarchies à la
souveraineté des
peuples, et la médiation
tendancielle la
discrimination
instituée, qu'importe
qu'elle soit positive ou
négative, elle est
toujours infériorisante
comme l'insertion
assistée est la
véritable et la seule
exclusion.
On peut dater ce
surgissement de
sociologies et de
politiques inégalisantes
désormais organiquement
liées au tournant (de
1983,4, dans nos
travaux). C'est de là
que pour nous et
beaucoup d'autres
observateurs s'ancre ce
qu'Alain Supiot, a
tardivement (2008,
article du Monde) mais
judicieusement qualifié
de
sécession des
élites.
Il y a pourtant bien
longtemps que d'abord
les media et les
politiques nous ont
stigmatisés les
archaïques, les
frileux, les
frustrés à chaque
élection, derrière les
idéologues fascisants de
la
France moisie,
qui devait entériner des
choix oligarchiques
consensualisés par les
"partis de
gouvernement". C'est
plus récemment que des
sociologues se sont mis,
dans le fil du
misérabilisme tardif
d'un Bourdieu, à nous
problématiser de
nouveaux
vieux
ouvriers réduits
au regard
humanitaire
méprisant et
victimisant d'une quasi
racialisée
condition
ouvrière,
agrippés à des acquis
ringards (le
langage et l'inversion
politique du directeur
de Libé ont fait école).
Qui ne connait par cœur
toute la litanie de la
de la
classe parlante
s'adressant à la
classe
culturelle
les soirs
d'élection. D'abord ils
votent mal,
et pour cause,
personne ne veut plus
les représenter-, à
cette exclusion sans
appel populiste peut se
dévider toute la
panoplie de ce racisme
de classe ( les
beaufrs, les
chasseurs
viandards,
les Bidochon,
les familialistes,
les
ruralistes,
jusqu'à la
classe raciste
de l'ancien chef
de la multinationale
sociologique de la
classe ouvrière version
stalinienne, etc..)
Alors que pour occuper
la place du peuple
efface on a de si bons
objets post
populaires,
nouveaux parias
de Stéphane
Beaud et Pialoux,
(Retour sur la
condition ouvrière),
"sans-papiers" des
intellectuels et
artistes manifestants de
l'empire du bien
cherchant des caméras
(les
artistezés
de l'authentique
révolte faux rebelles si
bien campés par Jacques
Bertin qu'il en a perdu
son emploi à Politis),
et pire encore, le "bas"
des idéologies
sociologiques
nostalgiques du
stalinisme réfugiés dans
le mépris sociologisé
pour la dite
classe raciste,
les ouvriers du
Michel Verret du dernier
âge (1999) hélas ! mais
qui dès le début des
années 80, et le premier
peut-être avait
systématiquement
introduit le vocable du
bas
pour faire d'un coup un
sort de relégation
radicale dans une
Sibérie de la pensée et
du statut politique, à
cette ex
classe ouvrière
qui n'avait pas
accompli ses prophéties
et pas été digne de sa
mission (une union
soviétique mondiale ?).
Ah cette fascination
pour les
borderline,
et cette mode durable
des classes parlantes et
culturelles, des
sociologues
disciplinaires et des
media si unis sur ce
point, pour les soi
disant
outsiders,
ce marqueur jamais
épuisé de la pensée
sociologique de
convention bien-pensante
et de la posture
esthétisée du faux
rebelle, le bobo.
Cette géniale
invention d'un peut-être
"néocons" américain. Le
dernier avatar du
reformatage
misérabiliste de la
vision de la société qui
finalement s'avère
correspondre avec celle
des oligarchies des
sociétés mondialisées,
conjugue tout, le mépris
vertical du Verret
terminal et la
désidentification par
l'humanitarisme à fort
relent assistanciel 19°
siècle, Annie Collowald
et Olivier Schwartz
prétendent-ils dépasser
par le haut le couperet
binaire du
haut et du
bas en
lui ajoutant, le
fragile ? Si
la sociologie instituée
dans l'Etat en est là,
ne vaudrait-il pas mieux
qu'elle s'abolisse ; les
sondeurs du marketing ne
font pas pire avec
désormais leurs
classes modestes
(Ipsos,
TNS-Sofres), proche du
sobriquet humanitaro-médiatique
des "plus démunis". On
se prend à rêver de
l'urgence d'un grand
vent anarchiste imposant
la fin de l'Etat
sociologique devenu le
laboratoire de
l'accompagnement du
procès et des politiques
de mondialisation, par
les concepts de la
radicale néantisation du
populaire et des
peuples.
++
Voir nos
articles ,
Les ouvriers
de Saint-Nazaire
ou la double vie
et
Les ouvriers,
de la classe au peuple.
Marx avait déjà noté que
la science sociale la
plus profonde n'était
pas à prendre dans la
bien pensance des deux
libéralismes de gauche
ou de droite, le même
selon Claude Michéa (Impasse
Adam Smith;
Edition
Climats), mais dans les
affres enracinés et
complexes des profonds
réactionnaires, si ce
mot a encore cependant
un sens, (sinon à l'âge
de la mondialisation, où
les nations qui
parviennent à maintenir
leur vouloir-vivre
constituent les
principales réserves
d'alternative
antisystémiques
possibles au sein de
leurs braudéliennes
civilisations),
celui de résistant à
côté du peuple social,
encore faut-il pour
cette conjonction que le
leurre obsolescent du
partage droite-gauche
des appareils de pouvoir
n'illusionne plus sur
son inadéquation
radicale aux périodes de
salut public à l'ordre
du jour, et dans ce
registre il est
particulièrement mal
venu de faire la fine
bouche.
Jacky Réault
Décembre 2008-2 février
20095 avril 2009
Viatique
bibliographique de
l'auteur 21 mai 2009.
Sur la
distinction si
tardivement élaborée
dans les sciences
sociales et à laquelle
nous avons contribué au
premier chef par de
multiples travaux depuis
1977 (voir notre
auto-présentation
(cliquer checheurs du
lestamp) sur
www.lestamp.com,
) on renvoie le lecteur
à la publication d'un
texte plus théorisé qui
condense et simplifie un
enseignement développé
pendant trente, pour
l'essentiel publié en
textes gris d'usage
universitaire dans "Le
travailleur libre des
sociétés centrales du
capitalisme historique".
Cet article est intitulé
-Prolétarisation
Prolétarisation
inachevée
Prolétarisation achevée
dans les mondes ouvriers,
c'est le texte
de la première de nos
deux communications au
Colloque du LERSCO-CNRS
Crises et
métamorphoses ouvrières-
Université de
Nantes LERSCO-CNRS dans
l' Axe
6, 8-10 Octobre
1992. Non publiée faute
de place, elle est
disponible
sur le site
www.lestamp.com
sous son
titre de 1992.
Parmi nos autres
références où se
croisent souvent
explicitement les
problématiques de
prolétarisation de
classes et de peuples
dont l'interférence
permanente constitue
pour nous un des axes
biographiques principaux
de nos travaux, on
signale,
DERNIERES PARUTIONS
-Préface à Joëlle Andrée
Deniot Edith Piaf la
voix le geste l'icône
esquisse anthropologique.
Paris Lelivredart 2012
-Nicolas
et Ségolène 2007 ou le
mystère de La dame de
Vix, in Joëlle
Deniot et Jacky Réault
avec Léonard Delmaire,
Espaces, Temps et
Territoires
Cahiers du
Lestamp-Habiter-PIPS ea
4287 de l'UPJV, Nantes
Mai 2010,
Lestamp-Edition., -
reproduit sur ce site
voir l'index bas de la
colonne centrale.
AUTRES REFERENCES
-Nantes
l'excès -la ville.
Texte
(restreint) d'accueil
distribué (signé Lauter)
aux congressistes du
Colloque Les cultures
populaires organisé à
Nantes par la Société
d'ethnologie française
et le LERSCO CNRS en
1983, et publié alors
par la Tribune de
Loire-Atlantique avant
d'être édité in
extenso in Lersco
CNRS, Philographie,
Mélanges offerts à M.
Verret. 1987 Sur la
périphérisation rurbaine
des ouvriers de Nantes
après leurs
flamboyants
excès et sur le
bocage mental des
sociétés de
l'Ouest.
Disponible revu et
annoté in
www.lestamp.com
Cliquer articles, J
Réault
Prolétarisation
prolétarisation
inachevée
prolétarisation dans les
mondes ouvriers.
Colloque du LERSCO 1992
édité in
vr aussi articles www.lestamp.com-Prolétarisation
Prolétarisation
inachevée
Prolétarisation achevée
dans les mondes
ouvriers.
2° communication (non
éditée avant 2010) in
extenso in
www.lestamp.com
Cliquer Articles Cliquer
J Réault.
-
Ouvriers de
l'Ouest -II-, Les
ouvriers de
Saint-Nazaire ou la
double vie,
in
-
www.sociologie-cultures.com.,
un texte quasi doublé et
actualisé en 2006 et
2009
de Les
ouvriers nazairiens ou
la double vie ;
cette
édition
originale plus
restreinte in Ecomusée
de Saint-Nazaire,
Saint-Nazaire
et la construction
navale. 1993 était
depuis longtemps
épuisée.
Elle persiste
intégrale dans la
version développée sur
ce site voir dans
l'index la rubrique
Articles (' en haut à
gauche)
-Les
Trente glorieuses de la
CGT nazairienne,
in Annales de
Bretagne et des pays de
l'ouest, 1995-3, Tome
102, La CGT en
Bretagne, un centenaire,
Dir. Claude Geslin,
Presses Universitaires
de Rennes,
-Mondes
ouvriers et peuples
horizontaux.
in J Deniot (avec C
Dutheil) Crise et
métamorphoses ouvrières.
L'Harmattan 1995.
e&-&dition
web par Google
- Formes
de vie ouvrière et
écosystèmes sociaux de
reproduction populaire.
Lersco-CNRS,
Université de Nantes.
1989
-
Ouvriers de l'ouest,
in ATP CNRS,
L'Ouest bouge-t-
il ?
Son
changement
social et culturel
depuis 30 ans.
Nantes Vivant
1983
L'usine des Batignolles
à Nantes. L'histoire
d'une usine au 20°
siècle, L'usine La
"vie".
in Norois Revue
géographique de l'ouest
et des pays de
l'Atlantique Nord.
Octobre-Décembre 1981 N°
112, pp 661-673.
disponible in extenso
sur
www.persee.fr/web/revues/.../noroi_0029-182x_1981_num_112_1_4006.
-
La
prolétarisation
inachevée, Approches
sociographiques de la
classe ouvrière de
l'aire d'emploi de
Saint-Nazaire.
Nantes
LERSCO-CNRS Octobre 1977
(ouvrage épuisé
réédition envisagée)
-Les
ouvriers de la classe au
peuple, Après
l’émancipation,
-
sur ce site
Octobre 2008-Février
2009
Dernières
publications de J. Réault
Eros
et Liberté, Trois essais de sociologie
et d'histoire.
Paris Le Manuscrit
2014
avec J Deniot...
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J. R., A Nantes à
l'Université de 1968 à 2008,
De Nicos Poulantzsas à Cornelius Castoriadis,
deux
ponctuations grecques grecques
d'un itinéraire
sociologique
en France à Nantes (1968-2009).
in A Mouchtouris, P Christias,
Actualité de
la pensée grecque.Paris Le Manuscrit 2014


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SENTIMENT ESTHETIQUE
Essai
transdisciplinaire
JOELLE-ANDRéE DENIOT
PARIS
Le Manuscrit décembre 2017
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